2017-10-24 06:56:00

France: un an après la fermeture de la «Jungle» de Calais


(RV) Entretien – Il y a un an, sous l’œil des caméras, les autorités françaises fermaient la «Jungle» de Calais, dans le nord de la France. Plusieurs milliers de personnes originaires d’Afghanistan, du Soudan, d’Erythrée ou d’autres pays, étaient expulsées et dirigées vers des centres d’accueil et d’orientation. Cette intervention des forces de l’ordre mettait fin à un camp qui s’agrandissait de jour en jour, nourri par les flux migratoires en direction de la Grande-Bretagne.

Un an après, des migrants sont toujours présents à Calais et dans ses environs. Ils sont moins nombreux qu’avant – ils seraient entre 500 et 700 - mais ont toujours le désir de traverser la Manche et de rejoindre, pour la plupart d’entre eux, un membre de leur famille. La grande différence, c’est l’absence de camps ou de structures d’accueil. Les autorités ne veulent pas qu’une nouvelle jungle se mette en place et font tout pour éviter cela.

Les problèmes de fond, le refus du Royaume-Uni d’ouvrir ses frontières et l’absence de prise en compte globale du phénomène migratoire, n’ont pas été résolus. Logiquement, la situation qu’a connue Calais il y a un an se répète encore aujourd’hui. Didier Degrémont, président de la délégation Nord Pas de Calais secours catholique, revient avec Xavier Sartre sur la situation sur place








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