2017-08-23 16:44:00

L'esclavage, un drame historique et une réalité toujours actuelle


(RV) Entretien - Le 23 août est la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ; initiée en 1998 par l’UNESCO, elle fait mémoire de ces millions d’hommes, femmes et enfants noirs, arrachés à leur terre natale, l’Afrique, pour nourrir le commerce d’esclaves sur le continent même, en Orient ou dans les colonies du "Nouveau monde" (traite intra-africaine, traite orientale et traite atlantique).

Le commerce triangulaire (ou traite atlantique), mis en place au XVIe siècle, prospéra durant près de 4 siècles, avec la bénédiction des États, en raison des juteux bénéfices économiques qu’ils en retiraient. Son abolition par les pays impliqués intervint progressivement au XIXe siècle.

Se souvenir de ces millions de victimes de la traite, de ces vies brisées par l’asservissement, inscrire cette tragédie dans la mémoire de tous les peuples, c’est l’objectif de cette journée annuelle du souvenir.

Une journée qui nous donne l’occasion d’évoquer les nouvelles formes de traite et d’exploitation, notamment en Afrique. Au Bénin par exemple, de jeunes filles sont ainsi soustraites très jeunes à leurs parents pour travailler comme domestiques, sans aucune rétribution.

C’est auprès de ces jeunes filles qu’intervient Sœur Maria Antonietta Marchese, religieuse salésienne italienne, vivant depuis 16 ans au Bénin. Les projets qu’elle contribue à mettre en place permettent à ces mineures de sortir de ces affres de l’exploitation, de recevoir une éducation, et de s’insérer dans la société. Elle répond à Manuella Affejee.

À noter que le tweet du Pape François, ce mercredi, était consacré à cette problématique : «Le Seigneur est proche des victimes anciennes et nouvelles formes d’esclavage: travaux inhumains, trafics illégaux, exploitation.»

(CV-MA)

 








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