2017-07-17 16:49:00

François et Benoît XVI ont rendu hommage au cardinal Meisner


(RV) Une grande foule de fidèles a participé samedi aux obsèques du cardinal Joachim Meisner, archevêque émérite de Cologne, décédé le 5 juillet. La messe a été présidée par son successeur, le cardinal Rainer Woelki, auquel se sont joints quatre autres cardinaux allemands, Reinhard Marx, Gerhard Ludwig Müller, Friedrich Wetter et Paul Josef Cordes, ainsi que le cardinal Dominik Duka, archevêque de Prague (République tchèque) et le cardinal Peter Erdö, archevêque d’Ezstergom-Budapest (Hongrie).

Une quarantaine d’autres évêques étaient présents, parmi lesquels le nonce apostolique en Allemagne, Mgr Nikola Eterovic, qui a lu un message du Pape François, et Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale, qui a lui apporté le salut de Benoît XVI. Le cardinal Meisner avait en effet été l’hôte du premier déplacement international du Pape allemand, les JMJ de Cologne, en 2005.

Dans son message, le Pape François a rappelé le courageux engagement du cardinal Meisner pour la foi et pour l’Église. Il a rappelé en particulier son ministère accompli à Berlin, quand la ville était encore divisée en deux, et l’œuvre accomplie pour les fidèles de l’Allemagne, à l’est comme à l’ouest, avant et après la réunification.

Dans son message, le Pape émérite est lui revenu sur un échange téléphonique survenu la veille de la mort du cardinal Meisner. Benoît XVI a confié que l’ancien archevêque de Berlin et de Cologne avait manifesté un grand bonheur pour avoir pu participer à Vilnius, en Lituanie, à la béatification de Mgr Teofilius Matulionis. Le cardinal Meisner avait un grand amour pour les Églises d’Europe centrale et orientale qui avaient beaucoup souffert à cause de la persécution communiste.

Benoît XVI a par ailleurs évoqué deux aspects particuliers de l’engagement sacerdotal du cardinal Meisner. Tout d’abord, sa joie profonde de vivre le sacrement de la Pénitence, en expérimentant la grâce du pardon. Ensuite, la croissance personnelle dans le silence de l’adoration eucharistique. Quand le cardinal Meisner a été retrouvé mort dans sa chambre, «le bréviaire était dans ses mains, a rappelé Benoît XVI dans son texte, lu par Mgr Gänswein. Il est mort alors qu’il était en train de prier, en regardant le Seigneur et en parlant avec lui. Une mort qui démontre encore une fois comme il a vécu, en présence du Seigneur, et en conversation avec lui».

(CV)

 

 








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