Chypre : atmosphère optimiste pour le nouveau round des négocations

(RV) Entretien – C’est la seconde fois cette année que les négociateurs chypriotes se retrouvent pour tenter de parvenir à un accord visant la réunification de leur île. Réunis à Crans-Montana, en Suisse, depuis mercredi 28 juin 2017, ils se retrouvent en compagnie de l’émissaire spécial de l’ONU, le Norvégien Espen Barth Eide, et même du Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Dès le début, le caractère « constructif » des négociations a été souligné.

En janvier, malgré un échec global, des progrès ont été accomplis sur les questions « intérieures » : partage de la gouvernance, restitution des propriétés spoliées, questions économiques, relations avec l’Union européenne et le découpage territorial. Mais la pierre d’achoppement principale demeure celle de la sécurité. Les positions semblent irréconciliables à cause, principalement, de la présence de troupes turques dans la partie nord de l’île.

Malgré ces problèmes, les circonstances n’ont jamais été aussi bonnes et les acteurs chypriotes, onusiens, européens, et les pays garants, soit la Grèce, le Royaume-Uni et la Turquie, n’ont jamais été aussi optimistes. C’est ce que confirme à Xavier Sartre Étienne Copeaux, chercheur émérite au CNRS, historien et géographe et blogueur, spécialiste du monde turc

(BH-XS)