2017-06-06 09:23:00

Le Pape François recevra la présidence de la Conférence épiscopale du Venezuela le 8 juin


(RV) - Le Pape François rencontrera la présidence de la Conférence épiscopale du Venezuela jeudi 8 juin 2017 au Vatican. C’est ce qu’indique un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège publié lundi 5 juin en début de soirée. Cette rencontre est souhaitée par l’épiscopat vénézuélien alors que la contestation populaire se poursuit dans le pays. Après plus de 2 mois de manifestations, les évêques souhaitent agir pour sortir leur pays de cette profonde crise. Les précisions de Samuel Bleynie.

«Jeudi prochain, le 8 juin, le Saint-Père recevra en audience le Conseil de présidence de la Conférence épiscopale du Venezuela», informe Greg Burke, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège. Il précise que la demande de rencontre vient des évêques, qui désirent «parler avec le Pape de la situation» du pays. Selon le site de la conférence épiscopale du Venezuela (CEV), six évêques seront reçus en audience privé: Mgr Diego Padrón, le président de la CEV; Mgr José Luis Azuaje, premier vice-président; Mgr Mario Moronta, second vice-président; Mgr Víctor Hugo Basabe, secrétaire général; ainsi que les présidents honoraires, le cardinal Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, et le cardinal Cardozo, archevêque de Mérida.

Le Venezuela fait face à une crise économique et sociale, avec une pénurie d’aliments et de médicaments, mais aussi politique puisque le président Nicolas Maduro veut faire élire une assemblée constituante le 30 juillet prochain. «Il ne faut pas réformer la Constitution, mais l’appliquer», dénonçaient les évêques il y a un mois. Réunis en assemblée plénière, ils faisaient part de leur tristesse devant la violence, la violation des droits humains et la souffrance du peuple vénézuélien. Les manifestations qui se succèdent depuis deux mois ont déjà fait 65 morts.

Dans le communiqué final de l’assemblée plénière, les évêques réitéraient leur «engagement», leur «communion» et leur «obéissance» au Pape, qu’ils remerciaient pour son «accompagnement constant» et son message du 5 mai. Le Saint-Père assurait alors suivre «avec préoccupation la situation du bien-aimé peuple vénézuélien», affligé par de graves problèmes. Le 14 mai, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège et ancien nonce à Caracas, assurait penser de son côté que la solution, «ce sont les élections».

(SBL)








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