2017-03-09 15:41:00

8 mars : honneur et excellence au Burkina et en RD Congo


(RV) Si dans certains pays elle a été caractérisée par des manifestations, des grèves et des contestations, la Journée internationale de la Femme célébrée le 8 mars a eu un échos différent en République Démocratique du Congo et au Burkina Faso. En RD Congo, les femmes ont choisi d’honorer la Vierge Marie et la bienheureuse Anuarite, tandis qu’au Burkina Faso, la journée a été placée sous le signe de l’excellence pour la femme catholique. A Kinshasa, capitale de la RD Congo, deux femmes ont été à l’honneur en cette journée : la Sainte Vierge et la bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite, martyre congolaise assassinée en 1964 et béatifiée par saint Jean Paul II en 1985. Une soirée de gala, la quatrième de l’histoire, a été organisée dans un hôtel de Kinshasa par les missionnaires de saint Paul en collaboration avec l’œuvre de charité Magnificat et l’ONG Congo Positif. Le père Alphonse Abedi, missionnaire de saint Paul a dit avoir choisi le thème afin d’honorer des femmes exemplaires pour « la fidélité à la parole donnée ».

Cinq groupes musicaux se sont succédé sur le podium pour chanter Marie, modèle de la femme : le prêtre rappeur, monsieur l’abbé Jean-Pierre Mongambi, la sœur Aimée Musenga, fille de saint Paul, le groupe Œuvre de charité Magnificat, le groupe Maggkiorino, le chanteur Eddy Mboyo et Paul Balenza.

Auparavant, monsieur l’abbé André Masinganda, secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale nationale du Congo, a fait une catéchèse sur le lien entre la Vierge Marie et la bienheureuse Anuarite. « Puissions-nous prendre nous aussi modèle sur la Vierge Marie et la bienheureuse Anuarite pour discerner la volonté de Dieu », a-t-il recommandé.

Une douzaine de trophées Maria Losako ont été décernées à des personnalités pour leur initiative dans la pratique de la charité ou leur engagement au service de l’Eglise.

Le père Ponti, supérieur régional des missionnaires de saint Paul avait dit la prière d’ouverture. L’un des trois évêques auxiliaires de Kinshasa, Mgr Donatien Bafuidinsoni a entonné un Je vous salue, Marie, avant de bénir l’assemblée, non sans avoir d’abord rappelé que l’équilibre recherché dans le monde sera atteint lorsque l’homme et la femme prendront conscience qu’ils ont été créés à l’image de Dieu.

À Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, les femmes catholiques, regroupées au sein d’une  organisation dénommée Cellule Femmes d’Excellence ont organisé une journée de réflexion et de prière au tour du thème : « Femme d’excellence, Jésus-Christ a besoin de toi pour impacter ton milieu de vie ».

Sous la direction de l’abbé Jean Emmanuel Konvolbo, une Ecole de formation permanente des laïcs, la première du genre, s’est tenue à cette occasion. Elle a été marquée par un programme d’activités constituée essentiellement d’une soirée de louanges et d’enseignement au sein de l’Ecole, animée la veille par les femmes, programme qui s’est poursuivi jusque dans la matinée du 8 mars. Une célébration eucharistique dans la chapelle du Centre national Cardinal Paul Zoungrana a couronné les activités et réflexions organisées par les femmes en vue d’impacter leur milieu de vie. Pour joindre l’utile à l’agréable, l’après-midi du 8 mars a été consacrée à des manifestations festives.  

L’intérêt manifesté par les participants à cette première édition de la Journée internationale de la femme par l’Ecole de formation permanente des laïcs est tel que beaucoup souhaitent déjà revivre une expérience similaire le 8 mars prochain.

(KS)








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