2017-01-20 07:51:00

Anglicans, Luthériens et Catholiques : reconstruire l'unité


(RV) «La grâce inconditionnelle de Dieu nous libère pour travailler à l'unité de l'Église et nous aide à être des ambassadeurs inlassables de la paix et de la réconciliation dans un monde où se développent l’injustice et les divisions ».  C’est ce qu’a souligné le pasteur Martin Junge, Secrétaire Général de la Fédération Luthérienne Mondiale lors de la présentation du thème de la Semaine annuelle de prière pour l'unité des chrétiens. Ce rendez-vous œcuménique annuel tombe cette année au milieu des célébrations du cinquième centenaire de la Réforme Luthérienne. Et ce n’est pas un hasard, a fait remarquer le pasteur Junge si le matériel liturgique pour les célébrations œcuméniques de l'octave de prière a été préparé par le Conseil des Eglises allemandes en collaboration avec le Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens et le Conseil Œcuménique des Eglises.

Luthériens et Catholiques: Travailler ensemble

Pour Martin Junge le thème de la Semaine de prière, « Nous réconcilier, l’amour du Christ nous y presse », reflète l'engagement de la Fédération luthérienne et de l'Eglise catholique à «travailler ensemble pour passer du conflit à la communion » et reconnaître que ce que les uns et les autres ont en commun est beaucoup plus grand que ce les divise ». En outre, selon le pasteur Junge, les textes liturgiques préparés pour cette semaine de prière montrent que la reconnaissance de la douleur des divisions profondes qui ont frappé l'unité de l'Eglise est l’une des principales préoccupations de la communauté réformée.

Anglicans et Catholiques: purifier la mémoire et demander pardon

Une perspective soulignée également par le primat de la Communion anglicane, Justin Welby, qui a souligné la nécessité de purifier la mémoire et demander pardon. Dans une lettre adressée à la communauté anglicane à l'occasion de cette semaine de prière, l'archevêque de Canterbury, en collaboration avec l'archevêque de York, John Sentamu, a montré comment «la Réforme avait été autant un processus de renouvellement que de division entre les chrétiens d'Europe ». En ce sens, explique Justin Welby, « se souvenir de la Réforme doit également nous amener à la repentance pour la responsabilité que nous avons eue dans la perpétuation des divisions. Une repentance qui devra s’allier à l’action pour aller à la rencontre des autres Églises et renforcer nos relations ».

 

(JCP)








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