2016-11-04 17:45:00

Commentaire de l'Évangile du dimanche 6 novembre 2016


(RV) Voici le commentaire de l'Évangile pour ce dimanche 6 novembre 2016, 32e dimanche du Temps ordinaire. Le père Montavit s'appuit sur le texte de l'Évangile selon saint Luc, chapitre 20, versets 27 à 38 : «Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants».

L’Évangile de ce jour parle de la vie éternelle. Des sadducéens, qui ne croient pas en la résurrection, présentent un cas à Jésus : une femme meurt après avoir épousé, successivement, sept frères, chacun d’eux ayant essayé, en vain, de donner une descendance au première frère qui avait épousé cette femme. A la résurrection, duquel de ces frères sera-t-elle l’épouse ? Voici donc la question qui occupe l’esprit des sadducéens.

Jésus répond clairement : «Les enfants de ce monde qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection» (Lc 20,35-36). La réponse de Jésus est éclairante à bien des égards.

Tout d’abord, Jésus montre que les réalités qui nous attendent dans le monde à venir ne sont pas accessibles à notre entendement. Cela nous échappe. L’erreur des sadducéens est la même, principalement, que celle de notre monde contemporain : le rationalisme. Ce que ma raison ne peut saisir, ne peut démontrer, je le rejette et le considère comme faux. En d’autres termes, nous ne sommes pas en mesure de définir scientifiquement la vie après la mort, alors ce qui peut être dit à ce sujet est une invention des hommes. Et c’est là qu’intervient l’enseignement de Jésus. Jésus nous révèle que nous sommes appelés au bonheur après la mort. C’est ce que nous enseigne le discours des Béatitudes : «Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux» (Mt 5,3).

Ces paroles du Christ rejoignent l’attente la plus profonde du cœur de l’homme, ce qu’il cherche tout au long de sa vie sans jamais pouvoir le saisir pleinement : le bonheur. Mais comment cela se fera-t-il ? Personne ne peut y répondre. Accepter de ne pas tout maîtriser est le commencement d’un chemin de foi. C’est un acte d’humilité qui nous place sous le regard bienveillant de notre Père du Ciel. Mais tout cela n’est possible que si nous avons rencontré la personne du Christ. En le connaissant, nous savons que ses paroles sont véridiques et qu’elles ne trompent pas. Elles donnent une paix que le monde ne peut pas donner.

Jésus, cependant, nous donne une précision supplémentaire. Il dit, qu’au Ciel, les hommes ne se marient pas «car ils ne peuvent plus mourir» (Lc 20,36). Le désir d’avoir des enfants qui habitent le cœur de tout homme, est une manière de ne pas mourir, de laisser un peu de soi, dans le monde, après sa mort. Or, dans le Royaume des Cieux, il n’y a plus de mort. Nous sommes, en fait, en dehors du temps tel que nous le connaissons sur terre. Voilà pourquoi il est inutile de chercher sans cesse comment nous vivrons au Ciel. Ce à quoi nous sommes appelés, c’est à vivre le présent, et à le vivre en écoutant les enseignements de Jésus afin de nous préparer à l’éternité.

En ce jour, prions pour vivre pleinement l’appel de Dieu aujourd’hui. C’est le meilleur moyen de préparer notre éternité avec Jésus, dans les Cieux.

(CV-PM)








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