(RV) L’épiscopat sud-africain regrette la décision du gouvernement d’Afrique du Sud de se retirer de la Cour pénale internationale. Dans un communiqué, les évêques expriment leur « tristesse » et appellent le pouvoir à revenir sur sa décision jusqu’à ce que « l’Afrique se soit dotée d’une Cour régionale effective qui ait la capacité et la volonté de demander des comptes à tous les responsables étatiques, et en particulier aux chefs de gouvernement en fonction ».
Les évêques Sud-africains proposent également que le gouvernement s’active afin que les pays d'Afrique prennent une position commune pour réformer cette institution basée à La Haye, en proposant entre autres que le pouvoir de conférer une cause à la CPI soit retiré au Conseil de Sécurité de l’ONU – dominé par ses cinq membres permanents et soit en revanche confié à l’Assemblée générale des Nations unies.
Onde de choc
Le 21 octobre , la ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud Maité Nkoana-Mashabane avait annoncé l’envoi par son pays d’une notification au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, l’informant de son intention de se retirer du Statut de Rome, le traité fondateur qui régit la CPI. ce retrait a provoqué une véritable onde de choc, l'ONG Human Rights Watch dénonçant une "trahison" à l'égard des victimes. Cette décision "porte un terrible coup à son engagement pour la justice en matière d’atrocités de masse" a commenté le 24 octobre l'organisation de défense des droits humains. (OB-XS)
All the contents on this site are copyrighted ©. |