Les carmélites d'Alep alertent sur la situation de l'ouest de la ville

(RV) Entretien - Alors que la communauté internationale tente une nouvelle fois d'arracher une trêve à Lausanne, le calvaire des habitants d’Alep se poursuit. Jour après jour, les bombardements aériens du régime aidé par l’avion russe se succèdent dans les zones est de la ville, mais aussi les attaques à la roquette ou aux bombonnes de gaz explosives à l’ouest.

Le mardi 11 octobre 2016, la communauté des carmélites d’Alep, composée de sept sœurs lançait un cri d’alarme à l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) «Nous n’en pouvons plus, écrivent les religieuses, et demandons incessamment la fin des combats, partout dans la ville, ainsi qu’un peu plus d’objectivité dans les informations».

Car si la presse internationale s’émeut à juste titre des terribles bombardements qui visent les quartiers est de la ville, la situation à l’Ouest n’est guère brillante expliquent les religieuses, et la population souffre. Olivier Bonnel a recueilli le témoignage de Sœur Anne-Françoise, l’une des religieuses carmélites. Elle revient sur les dures conditions de vie des civils et de leur fatigue des combats.

Mercredi 12 octobre, devant la foule de pèlerins réunis place St Pierre pour l’audience générale, le Pape François avait, une fois encore, appelé avec instance à un «cessez-le-feu immédiat» à Alep.

(SBL-OB)