2016-10-12 13:34:00

La France et la Russie au bord de la crise diplomatique


(RV) Entretien - L’événement était prévu depuis des mois. Le 19 octobre prochain, le président russe était attendu en France pour inaugurer le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe de Paris, dont la cathédrale Saint-Etienne : cinq bulbes dorés à 36 mètres de hauteur, érigés à quelques pas de la Tour Eiffel. Tout était prévu, mais finalement Vladimir Poutine reporte son déplacement. Le Kremlin l’a annoncé mardi 11 octobre.

Après le veto russe ce week-end à un projet de résolution française visant à instaurer un cessez-le-feu dans la ville d’Alep en Syrie, l’Élysée avait proposé que les rencontres entre les deux chefs d’état ne se limitent qu’à « une visite de travail centrée sur la Syrie ». La Russie n’a pas apprécié : « Dès le début dans ces contacts avec son homologue français, le président Poutine avait indiqué qu’il était prêt à venir au moment où ce serait le plus aisé pour le président Hollande. Nous attendons donc la venue de ce moment, et dans ce cas, le président envisagera de nouveau une telle visite », expliquait ce mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Ce qui a mis du feu aux poudres, c’est également cette interrogation du président français lundi soir. Face caméra, sur TMC, François Hollande se demandait s’il était utile ou nécessaire de rencontrer Vladimir Poutine. Une erreur diplomatique juge Philippe Migault, chercheur à l’Iris, l’Institut des Relations internationales et stratégiques à Paris. Il est interrogé par Marie Duhamel

(BH-MD)








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