2016-08-02 11:48:00

Les JMJ, une expérience d'immersion dans la miséricorde de Dieu


(RV) Les 31èmes journées mondiales de la jeunesse de Cracovie ont refermé leurs portes passant le relais à Panama. Le Pape François a achevé ce dimanche son voyage apostolique en Pologne. Un voyage à la rencontre des jeunes du monde entier et du peuple polonais, marqué par une histoire douloureuse.

Point d’orgue de cette visite sur les terres de saint Jean-Paul II et sainte Faustine : la messe de clôture des JMJ ce dimanche matin, sur le Campus Misericordiae en présence de plus d’1,5 millions de jeunes. Retour sur ces cinq journées sous le signe de la Miséricorde avec notre envoyée spéciale Hélène Destombes.

Un voile nuageux recouvre Cracovie, la pluie tombe sur la ville ce dimanche soir, au dernier jour des JMJ. Dans les rues, des jeunes fatigués mais dans leur regard une étincelle, témoin de tant de moments partagés : dans les familles polonaises, lors des catéchèses, du festival de la jeunesses, et à chaque rencontre avec le Pape.

Cette même étincelle, signe d’espérance, que le Pape a ravivée en allumant un cierge et une lampe à Auschwitz-Birkenau. Face à l’indicible souffrance, à la folie des hommes, le Saint-Père s’est recueilli en silence, prière qui s’élevait vers le ciel comme une supplique.

Le silence était très présent tout au long de ce voyage. Au sanctuaire de la Divine miséricorde lorsque le Saint-Père s’est recueilli sur le tombeau de Sainte Faustine, devant la relique de saint Jean-Paul II dans le sanctuaire qui porte son nom ou face à l’icône de la Vierge noire au sanctuaire de Jasna Gora, poumon spirituel du pays. Le pape y a présidé une messe à l’occasion du 1050ème anniversaire du baptême de la Pologne, exhortant le peuple polonais à créer « la communion avec tous ».

Aux évêques, aux prêtres et aux religieux, il a demandé de présenter le visage d’une Église «aux portes ouvertes». Aux jeunes, il a parlé de souffrance, de mort, d’incompréhension face aux violences, à la maladie, les invitant à s’immerger dans la miséricorde de Dieu. Des jeunes à qui il a confié une mission : construire l’Église de demain en refusant la facilité et le confort, en construisant des ponts de fraternité faisant de l’ Évangile leur «navigateur».

À Cracovie, Hélène Destombes pour Radio Vatican.

(CV-HD)








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