La revue de la presse catholique d’Afrique, Dimanche 17 Juil 2016

Il y aura deux rappels, importants, dans cette revue dominicale de la presse catholique africaine : un sur la presse et un autre sur la démocratie.

A Madagascar, le grand quotidien catholique de l’île, LA CROIX, (nous) rappelle que tout journaliste doit « savoir faire la différence et (…) revenir aux B-A BA du métier », quitte à s’inspirer du célèbre « J’accuse ! » d’Émile Zola dans l’affaire Dreyfus en janvier 1898. « C’est loin de nous tout cela. Qu’avons-nous à faire de ce qui s’est passé dans ce pays colonisateur ? N’en déplaise aux anti-français c’est un des exemples qui marque l’histoire du journalisme », rappelle l’auteur de ce rappel, Razafindramanitra, qui (nous recommande) de toujours « Trier, vérifier, filtrer, clarifier », la communication des communicants, toujours, précise le journal.
Deuxième rappel important, de portée universelle chez les confrères : la place des droits de l’homme dans la démocratie. Et, ici, nous reprenons de larges extraits d’un entretien intéressant entre le directeur de LA SEMAINE AFRICAINE, le bihebdomadaire de l’Eglise paraissant à Brazzaville, et l’ambassadrice des Etats-Unis au Congo. C’était le 4 juillet, fête de l’indépendance des Etats-Unis. Joachim Mbanza a tendu son enregistreur à Mme Stéphanie (sic) Sullivan. « Dans son allocution, Mme Sullivan s’est félicitée du renforcement des relations entre son pays et le Congo. ‘Quand un étranger construit une maison dans votre village, vous savez qu’il est là pour rester’. Eh bien, nous avons reconnu l’indépendance et la souveraineté du Congo dès le premier jour, le 15 aout 1960. Cette reconnaissance continue aujourd’hui », a dit la diplomate. Jusque-là, un discours convenu, attendu et dont les non-dits sont aussi importants que les mots prononcés. Car, dans le contexte d’une vigueur de ton exprimée autour des élections présidentielles de mars dernier, on saisit mieux que Mme Sullivan répète une vérité qui serait de Lapalisse sans le contexte ; elle est dans le titre de l’article : « Les droits fondamentaux appartiennent à tous les peuples, partout ».
Enfin, nous terminerons par EGLISE RWANDA qui, sous la plume de Uwintonze annonce que « La phase pilote du projet des cercles de lecture priante de la Parole de Dieu commencera dans 15 écoles catholiques identifiées dans trois diocèses du Rwanda », soit Kabgayi, Byumba et Ruhengeri. Un des intervenants se plaint : « Quand vous discutez avec les jeunes à propos de la Bible, nombreux sont ceux qui vous disent que la lecture biblique est ridicule et ennuyeuse, qu’ils n’ont pas du temps pour cela, qu’ils ne possèdent pas de Bibles, et d’autres qu’ils n’ont jamais été initiés à ce genre de lecture ». On comprend dès lors à quoi vont servir les cercles de lecture priante de la Parole de Dieu…
A la semaine prochaine !