2016-06-11 07:50:00

Les agriculteurs libanais mis au défi


(RV) Entretien - Au Moyen-Orient, le Liban, pays riche en eau et aux sols fertiles, a la plus grande proportion de terres arables de tous les pays arabes. L'agriculture n'est pas le premier secteur économique du pays, mais concerne plus de 12 % de la main d'œuvre libanaise. Elle rêvait de développement et se retrouve aujourd'hui prise en étau entre deux problématiques : le réchauffement climatique et l'afflux, puis l'installation durable de réfugiés.

Aujourd'hui, plus d’un million de Syriens vivraient au Liban, selon les Nations-Unies, ce qui représente près d’un quart de la population libanaise. Plusieurs camps de réfugiés se trouvent, notamment, dans la vallée de la Bekaa, une importante vallée agricole, non loin de la frontière syrienne.

Manque d'eau

Les agriculteurs libanais doivent tenir compte de leur présence, eux qui affrontaient déjà des difficultés nouvelles, liées au réchauffement climatique. Ils ont dû changer leurs pratiques. Un rapport du ministère libanais de l'Environnement et du Programme des Nations unies pour le développement estimait en mars dernier que le changement climatique coûtera 21,2 milliards de dollars à l’économie libanaise en 2020.

Nabil Nemer est doyen associé de la Faculté des sciences agronomiques alimentaires de l'Université Saint-Esprit de Kaslik, à 20 km au Nord de Beyrouth.Interrogé par Samuel Bleynie, il revient sur les défis auxquels fait face l’agriculture libanaise.








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