2016-04-20 15:15:00

Libye : un nouveau gouvernement sous perfusion de l'Occident


(RV) Entretien -100 millions d'euros d'aide économique et humanitaire. L’Union européenne soutiendra le gouvernement autoproclamé du Premier ministre Fayez al-Sarraj. Pour l’aider à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays, les 28 lui ont promis lundi 18 avril lors d’une vidéo conférence, l’envoi d’une mission civile «de conseil et de soutien dans les domaines de la police et de la justice criminelle» en matière de lutte antiterroriste, de gestion des frontières ou de lutte contre l'immigration irrégulière.

Ces derniers jours, pour manifester physiquement leur appui, les chefs des diplomaties italienne, française, allemande et britannique se sont rendus sur place.

De son côté, l’administration Obama a autorisé, mardi 19 avril 2016, le Trésor américain à prendre des mesures punitives financières et en termes de visas contre des personnes physiques ou morales qui «menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Libye», dont les opposants au gouvernement d'union soutenu par la communauté internationale, notamment le chef du gouvernement non reconnu basé à Tripoli, Khalifa Ghweil.

Qu’est-ce que les Occidentaux offrent aujourd’hui à ce gouvernement mis sur pied à la suite de consultations onusiennes. Qu’espèrent-ils en contrepartie ? La réponse de Moncef Djaziri, Maître d'Enseignement et de Recherche à l'Institut d'études politiques et internationales de l'Université de Lausanne, en Suisse. Il est interrogé par Marie Duhamel.

Lundi 18 avril 2016, le gouvernement de Fayez al-Sarraj, soutenu par les Occidentaux, n’a toutefois pas obtenu la confiance des députés de Tobrouk. Le parlement a même reporté sine die le vote. Moncef Djaziri nous explique les raisons de cette décision.

(CV-MD)

 








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