2016-04-14 15:35:00

Commentaire de l'Évangile du dimanche 17 avril 2016


(RV) Voici l'homélie proposée par le père Pascal Montavit pour ce dimanche 17 avril 2016, quatrième dimanche de Pâques. Il s'appuit sur l'Évangile selon saint Jean, chapitre 10, versets 27 à 30 : «À mes brebis, je donne la vie éternelle».

L’Évangile de ce quatrième dimanche de Pâques suit l’enseignement de Jésus sur le Bon Pasteur. Jésus continue de détailler ce que cette comparaison implique. S’il est le Bon Pasteur, alors notre relation à Dieu se comprend de manière nouvelle.

Jésus dit : «Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent» (Jn 10,27). Les disciples du Seigneur sont donc ceux qui connaissent sa voix. Cela paraît évident, mais posons-nous cependant cette question : «Quelle est la voix de Jésus ? Suis-je habitué à la reconnaître ?». En effet, comment dire que nous aimons Dieu si nous ne connaissons pas sa voix, si nous ne savons pas reconnaître quand Il nous parle ? Certains pourraient dire : «Dieu a autre chose à faire que de s’occuper des hommes !», ou alors : «Il y a bien plus malheureux que moi sur terre, que Dieu s’occupe d’abord de ceux-là.» Mais n’y a-t-il pas, derrière ces réflexions, une manière détournée de tenir Dieu à distance ? Si nous disons que Dieu ne s’intéresse pas à nous, cela nous permet d’être sûrs de ne pas entendre une Parole de sa part, une parole qui pourrait nous bouleverser ! La Parole de Dieu est claire : est disciple de Jésus, celui qui connaît sa voix.

Jésus dit ensuite : «Je leur donne la vie éternelle» (Jn 10,28). Cette affirmation est importante car elle est au cœur de notre foi. Suivre le Christ sur terre, c’est se préparer pour l’éternité avec Dieu. Jésus dit bien qu’Il donne la vie éternelle à ses brebis. Qu’en est-il de celles qui ne sont pas "ses" brebis ? Dieu laisse l’homme libre et ne sauve personne contre son gré. Cependant, tout homme porte en lui ce désir de vie éternelle. Certains peinent à le reconnaître et affirment que l’existence de la personne s’arrête avec son dernier souffle. Découvrir l’Amour du Christ, c’est découvrir que cette question de la vie éternelle qui est déposée au fond de nos cœurs a du sens : Dieu nous offre la vie éternelle, si nous Le choisissons, si nous L’accueillons.

Enfin, Jésus dit : «Mes brebis ne périront pas et nul ne les arrachera de ma main» (Jn 10,28). Jésus affirme donc sa victoire pour tous ceux qui marcheront à sa suite. Tous les hommes font l’expérience du mal, qu’il s’agisse de souffrances physiques ou morales. Nous pouvons aussi parfois être au cœur d’un combat spirituel où nous percevons que les anges de Lucifer sont à l’œuvre pour nous éloigner de Dieu, comme cela fut le cas pour Job dans l’Ancien Testament. L’Évangile de ce jour nous rappelle que nous ne devons rien craindre. Jésus dit aussi : «Je vous ai dit ces choses pour que vous ayez la paix en moi. Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde» (Jn 16,33).

En ce jour, nous sommes appelés à proclamer la victoire du Christ dans notre vie. Sur tout ce qui pourrait nous tenir prisonniers ou dans l’angoisse, affirmons la victoire de Jésus qui est venu nous libérer. Jésus est le Bon Pasteur. Écoutons sa voix qui nous montre le chemin vers la vie éternelle. 

(CV-PM)








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