2016-04-01 12:33:00

Commentaire de l'Évangile du dimanche 3 avril 2016


(RV) Ce dimanche 3 avril marque le deuxième dimanche de Pâques. Le père Pascal Montavit nous propose sa méditation, basée sur lextrait de l'Évnagile de Jean, chapitre 20, versets 19 à 31 : «Huit jours plus tard, Jésus vient».

L’Évangile de ce jour est celui de l’apparition de Jésus Ressuscité aux disciples. Ce récit témoigne de l’œuvre de la Résurrection du Christ dans la vie de celui qui se laisse rejoindre par sa Présence.

Les disciples ont verrouillé les portes car ils ont peur des Juifs. Mais Jésus vient au milieu d’eux et leur dit : «La Paix soit avec vous» (Jn 20,19). La présence du Christ est libératrice. En ce jour où nous célébrons la Résurrection de Jésus, il est important de lui offrir toutes nos peurs, nos angoisses. Jésus est celui qui fait sauter les verrous qui nous tiennent captifs. A la place de la peur, Jésus met la paix. Cette paix, Jésus a dit auparavant qu’elle n’était pas celle que le monde peut donner : «Je vous laisse ma paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne» (Jn 14,27). Parfois, les chrétiens peuvent avoir peur de la Croix : si je décide de suivre Jésus, quelle sera ma Croix ? Ne sera-t-elle pas trop lourde ? Mais nous oublions que Jésus est venu nous donner avant tout la paix, une paix qui demeure au cœur même des épreuves.

Jésus dit ensuite : «La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie» (Jn 20,21). Voici donc la seconde parole de Jésus Ressuscité à ses disciples. Jésus répète tout d’abord « La paix soit avec vous », puis il les envoie en mission. Faire la rencontre de Jésus Ressuscité signifie recevoir un appel à témoigner de la présence du Christ dans notre monde. La foi en Jésus n’est pas une réalité qui doit demeurer cachée, qui serait là pour notre bien-être personnel uniquement. Si cependant tel est le cas, cette foi pourrait bien disparaître ou s’égarer. La foi n’est pas une réalité statique : soit elle grandit, soit elle diminue. Pour grandir, elle a besoin d’être partagée avec d’autres qui ont la même foi ou qui sont en recherche de la Vérité. C’est cela que Jésus est en train d’apprendre aux Apôtres. C’est aussi cela que Jésus a enseigné à Marie-Madeleine, lors de son apparition après la Résurrection. Il lui dit : «Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu» (Jn 20,17). Après sa rencontre avec Jésus Ressuscité, Marie est aussitôt envoyé pour témoigner de l’adoption filiale que nous recevons par le Salut en Jésus-Christ : Dieu est notre Dieu et il est notre Père.

Puis Jésus souffla sur eux et leur dit : «Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus.» (Jn 20,22-23) Si les Apôtres sont envoyés, si nous sommes envoyés, ce n’est pas sans la force de l’Esprit Saint. Jésus ne nous laisse pas seuls. Il est important de ne pas entretenir de souci en ce qui concerne notre mission pour le Royaume des Cieux. Le Maître, c’est Jésus. Nous ne sommes que des serviteurs qui attendent du Seigneur et la mission qu’Il nous donne et la force pour l’accomplir.

En ce jour, prions pour que la paix de Jésus vienne déverrouiller dans notre vie ce qui nous empêche d’aimer pleinement et librement, et nous empêche ainsi de répondre à l’appel de Jésus.

(CV-PM)








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