2016-03-02 15:39:00

La Revue de la presse catholique africaine, Mercredi 02 Mars 2016


La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 02 Mars 2015

La presse catholique africaine se réveille ! Par rapport aux dernières semaines, on peut en effet parler d’une (re)floraison médiatique surtout en ligne.

Ainsi AFRIDOMS FLASH, le bulletin des Dominicains d’Afrique qui était entré en léthargie nous revient - pour notre bonheur !- pour nous annoncer que « l’Abbé Ray-Maria Jackson Umoh, prêtre du diocèse d’Uyo au Nigeria, a fait sa profession dans les Fraternités Sacerdotales de l’Ordre des Prêcheurs. L’événement a eu lieu le mercredi 24 février 2016, pendant la rencontre internationale des Fraternités Sacerdotales de l’Ordre des Prêcheurs, qui s’est déroulée du 22 au 26 février 2016 à la Casa del Pellegrino, San Sisto, Rome, Italie ».

Le bulletin précise que l’Abbé est « le deuxième membre africain des Fraternités Sacerdotales de l’Ordre des Prêcheurs ». Mais qu’est-ce, précisément, la Fraternité sacerdotale de l’Ordre des prêcheurs ? Gabriel Samba, principal animateur d’Afridoms nous explique dans ce numéro 149 qu’il s’agit d’une des branches de la famille dominicaine, qui peut même accueillir des prêtres diocésains qui gardent leur statut pour «vivre la vie et (la) spiritualité dominicaines».

Cette semaine nous est arrivé aussi LOUBOMO, le bulletin de liaison de la diaspora du diocèse de Dolisie (République du Congo). Dans sa livraison, il nous apprend que « dimanche 21 février 2016, Mgr Bienvenu Manamika a effectué une visite pastorale à la communauté de base de Maniemo du Sanctuaire de la Divine Miséricorde de Louvakou. Devant toute la communauté et les dignitaires du Village de Maniemo, l’Evêque de Dolisie a été reçu sous les chants de louange… Il a exhorté les chrétiens, et surtout les jeunes venus nombreux, à plus de vigilance et à l’écoute de la parole de Dieu…En ce temps de Carême et où le Congo notre pays va aux élections présidentielles, le chrétien doit être témoin de la miséricorde de Dieu afin de combattre les forces du mal ». Le bulletin nous apprend par ailleurs que « LOUBOMO, c’est déjà plus de 700 lecteurs en ligne. Chaque jour des internautes à travers le monde lisent le Bulletin du Diocèse de Dolisie ». Félicitations !

Restons au Congo où, sous la plume de Rony Ibata Missatou, LA SEMAINE AFRICAINE, le bihebdomadaire de l’Eglise paraissant à Brazzaville, signale que la paroisse Saint Michel de Loukoléla a fêté ses 50 ans de fondation. « A 50 ans, on est celui qui, par la parole et l’exemple de la vie, montre le chemin à d’autres, les aide à se relever, à changer de vie, à comprendre », a souligné lors de la messe solennelle Mgr Victor Abagna-Mossa, ordinaire du diocèse d’Owando où se situe cette paroisse.

Au Sénégal, le portail de l’Archidiocèse de Dakar, SENEGLISE, nous apprend que le 6 mars « les fidèles de Pikine se rendent à Poponguine en action de grâces pour les 60 ans de leur paroisse Notre-Dame du Cap-Vert de Pikine, dans le doyenné des Niayes. Placé sous le signe de la Miséricorde, le thème de ce pèlerinage est celui de l’Année Sainte de la Miséricorde et s’intitule : « Miséricordieux comme le Père.

En Algérie, EGLISE D’ALGERIE reprend une interview réconfortante du Cardinal Bechara Boutros Rai, Patriarche des Maronites du Liban et de tout l’Orient pour qui les temps pénibles actuels finiront par passer dans toute la sous-région. « Le Moyen Orient est pris dans une tempête de guerres, terrorisme et nettoyages ethnico-religieux. Mais la tempête passera et les chrétiens ne disparaitront pas des terres où Jésus est né et où la première annonce chrétienne s’est répandue. Le cardinal Boutros Bechara Rai (…) refuse de se laisser contaminer par les prévisions catastrophistes qui pèsent sur le sort des chrétiens dans la région. Une lueur d’espérance brille encore au fond de son cœur : quoi qu’en disent certains, l’évangile a encore un avenir dans cette partie du monde ».

Le Patriarche nous éclaire aussi sur la présence russe dans la région, considérée avec méfiance par les Occidentaux. « La Russie s’occupe depuis toujours des chrétiens du Moyen Orient, surtout les orthodoxes. Rien qu’au Liban, les russes ont contribué à la création d’au moins 80 écoles orthodoxes, qui représentent un grand soutien pour la vie de L’Église. Pour ce qui est de la guerre, à nos yeux, l’intervention de la coalition conduite par les américains n’a fait que conforter les djihadistes de Daesh dans leurs actions. On n’arrêtait pas de se poser des questions. Puis les russes sont arrivés et ont commencé à frapper contre l’État islamique, et voilà qu’on les accuse de ne vouloir qu’une chose : soutenir le régime syrien... On n’y comprend plus rien».

Terminons cette revue de la presse catholique africaine par cette information que donne LA CROIX, le quotidien de l’Eglise à Madagascar, et qui aborde un thème qui est général aux sociétés africaines, à savoir le manque de pièces d’état civil pour beaucoup d’enfants. La cause ? On peut la trouver en partie dans l’information que donne le grand quotidien dans sa parution de ce mercredi : « Participant à un atelier concernant l'enregistrement de l'état civil à Antananarivo Yarra Luc avance que la déclaration de naissance se heurte à deux problèmes l'un culturel (un enfant est un don du Zanahary (Dieu, Ndlr) et il n'est pas nécessaire de le déclarer) et l'autre légal (les 12 jours sont trop courts pour les personnes qui habitent loin de la mairie) ». Que d’autres facteurs jouent aussi, surtout dans les pays africains ayant connu des années de guerre, n’est pas exclure. Mais ils s’ajouteront assurément aux deux évoqués ici et ne les excluront pas.

A la semaine prochaine !








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