2016-03-02 18:47:00

La "jungle" de Calais : un démantèlement sous tension


(RV) Entretien - La crise des migrants est visible notamment à Calais, dans le nord de la France où  transitent des milliers de réfugiés et migrants dans l'espoir de rejoindre le Royaume-Uni, par le tunnel sous la Manche. Ce mercredi, les travaux de démantèlement ont repris pour la troisième journée consécutive le secteur sud de la "jungle". Un démantèlement qui se fait dans la douleur : des abris de fortune ont été incendiés dans une partie du camp. Au premier jour de l’opération lundi, des affrontements avaient opposé migrants et militants associatifs aux policiers anti-émeutes.

La partie sud de la "jungle" abrite entre 800 et 1000 migrants selon le gouvernement français, mais près de 3500 d'après les associations, en particulier des Syriens, Afghans et Soudanais, qui survivent dans des conditions extrêmement précaires.

La majorité des migrants doivent être relogés dans les centres d’accueil et d’orientation, les CAO, situés un peu partout en France, et gérés par des associations locales. Mais nombreux sont ceux qui préfèrent rester à Calais dans l’espoir de passer la frontière. Ils sont alors logés dans des conteneurs aménagés.

Véronique Devise, présidente de la délégation du Secours Catholique dans le Pas-de-Calais, nous explique les raisons qui poussent certains migrants à refuser les deux options proposées par l’Etat. Elle répond à Caroline Chabir.

(CV-CC)

 

 

 








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