Caritas poursuit sa mobilisation pour les migrants

(RV) L'organisation catholique Caritas Internationalis poursuit ses opérations pour une prise en charge efficace des migrants. Le réseau international s’inquiète des mesures de plus en plus restrictives mises en place dans les pays d’Europe centrale et de l’Est, comme la limitation des arrivées en Autriche ou la volonté de la Hongrie de vouloir organiser un référendum sur des quotas obligatoires.

Les précisions d'Antonino Galofaro.

À la frontière gréco-macédonienne, seuls les réfugiés fuyant la Syrie ou l’Irak sont autorisés à passer, munis de pièces d’identité valides. Caritas Internationalis se dit inquiète face à la situation de milliers de personnes qui sont arrivées en Grèce ces dernières semaines et qui sont bloquées dans des conditions humanitaires très précaires, sans logement, nourriture et parfois même sans accès à l’eau.

La situation est particulièrement préoccupante à Idomeni, ville grecque située à la frontière avec la Macédoine, où un deuxième camp provisoire a été construit pour faire face à l’afflux de migrants : Caritas Internationalis suit avec attention la situation sur place, à travers ses antennes locales et se dit prête à intervenir sir la crise devait empirer. À Idomeni, où 20 personnes de la Caritas sont mobilisées, 80 000 kits de nourriture, 4000 vêtements de pluie et 2000 sacs de couchage ont été distribués.

De son côté, Caritas Europe rappelle que les institutions européennes doivent donner la priorité aux conditions de vie et aux droits des personnes, plutôt que de concentrer leurs efforts au contrôle des frontières. Les migrants ne sont pas un «flux», encore moins une «invasion» mais des hommes, des femmes et des enfants. La «forteresse Europe» , rappelle enfin la Caritas, ne découragera pas ceux qui risquent leur vie pour venir sauver leur vie dans les pays occidentaux.

(CV-OB)