2016-02-07 15:35:00

Journée internationale de prière pour sensibiliser au trafic des êtres humains


(RV) Ce lundi 8 février, mémoire liturgique de Sainte Joséphine Bakhita, l’Eglise célèbre pour la deuxième année consécutive une Journée internationale de prière et de réflexion contre le trafic des êtres humains. Esclave soudanaise, libérée puis entrée dans les ordres, sœur Joséphine Bakhita a été canonisée en l’an 2000.

Soutenue par le magistère du Pape François, la journée contre la traite est organisée par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, par le Conseil pontifical Justice et Paix et par l’Union internationale des supérieures générales et des supérieurs généraux. A l’occasion du jubilé de la miséricorde, cette journée acquiert cette année une résonnance particulière. L’objectif est de lutter contre le fléau de la traite, le commerce le plus rentable après le narco trafic et la vente des armes.

Encourager les efforts pour anéantir le trafic des êtres humains

Les promoteurs s’efforcent donc de sensibiliser l’opinion publique, de chercher des réponses par des actions concrètes et courageuses, et de venir en aide aux victimes, dont la plupart sont des jeunes femmes inexpertes et analphabètes. Mais cela ne suffit pas. L’Union des religieuses exhorte à dénoncer les organisations criminelles et tous ceux qui profitent de la pauvreté et de la vulnérabilité des personnes pour en faire des objets de plaisir.

Selon un rapport présenté par Caritas Milan, derrière l’augmentation du nombre des femmes nigérianes parmi les demandeurs d’asile se cache le racket de la prostitution. Souvent Milan n’est qu’une escale vers l’Espagne, l’Angleterre et l’Allemagne, notamment. A l’Angélus ce dimanche, le Saint-Père a encouragé tous les efforts visant à anéantir le trafic des êtres humains, une honte intolérable, a-t-il martelé. A la veille de la journée du 8 février, le pontife a appelé à aider les nouveaux esclaves de notre temps, femmes, hommes et enfants, à rompre les lourdes chaînes de l’exploitation pour retrouver leur liberté et leur dignité. 

(SB-RF)








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