2016-01-21 13:07:00

En Suède, la tradition d'accueil ébranlée


(RV) Entretien – La route des réfugiés et des migrants vers l’asile devient de plus en plus compliquée en Europe. La Macédoine a fermé sa frontière temporairement avec la Grèce, mercredi 20 janvier 2016, la rouvrant le lendemain, mais uniquement pour les personnes désirant demander l’asile en Autriche et en Allemagne. L’Autriche, de son côté, veut limiter le nombre de réfugiés sur son sol, décidant de déployer cinq cents soldats au principal poste de frontière avec la Slovénie.

Le Danemark termine jeudi 21 janvier l’examen parlementaire du projet de réforme du droit d’asile. Ce dernier a provoqué de vives critiques de la part de l’opposition qui dénonce des violations des conventions internationales. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a même dénoncé un texte «susceptible d’alimenter la peur et la xénophobie».

Le raidissement danois n’est pas isolé. En Europe, les opinions nationales évoluent dans le même sens, notamment en Suède, où la crispation envers les étrangers, et principalement les réfugiés, augmente rapidement. Cyril Coulet, ancien chercheur à l’Institut suédois de relations internationales, revient avec Xavier Sartre sur la récente évolution de la société suédoise concernant la question migratoire, la Suède ayant donné jusqu’à présent l’image d’un pays accueillant pour les étrangers

(AG-XS)








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