(RV) Entretien - Les cours du pétrole n’ont jamais été aussi bas
en douze ans. Ce mardi 12 janvier 2016, son prix se rapprochait du plancher des 30
dollars le baril, une dégringolade amorcée depuis plus d’un an. En cause: la surproduction
de pétrole, l’offre étant bien plus importante que la demande, surtout avec la production
de pétrole de schiste par les États-Unis et par le ralentissement de la croissance
de la Chine.
En réaction, le président de l’OPEP, l’organisation des pays exportateurs de pétrole,
a déclaré vouloir une réunion extraordinaire avec, notamment, l’Arabie Saoudite, les
Émirat arabes Unis, l’Algérie, l’Angola ou encore le Venezuela.
Sauf que les dissensions sont très fortes dans ce cartel entre des pays dont la situation
économique est bien différente. Conséquence: les pays s’opposent quant à la stratégie
à tenir. C’est ce que nous explique Thomas Porcher, docteur en économie à
l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, professeur en Marché des matières premières
à l'ESG-Management School et spécialiste du pétrole. Il est interrogé par
Sarah Bakaloglou.
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