Méditation du XXXIIIème dimanche du Temps ordinaire

Le père jésuite Davy Dossou, nous introduit à la méditation avec les lectures du XXXIIIème dimanche du Temps ordinaire :

Bien-aimés dans le Christ, les textes de ce 33è dimanche du Temps ordinaire sont une interpellation à la foi et à l’espérance. La première lecture nous parle en langage imagé de la fin des temps : ce sera la résurrection des morts en vue du jugement, qui ouvrira aux hommes les portes de la vie éternelle pour leur bonheur ou leur malheur. Daniel identifie la fin des temps à un temps de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis que les nations existent. Ce sera un temps de la honte et de la déchéance éternelles pour ceux qui ne vivent pas conformément aux commandements d’amour de Dieu et qui ont pris le péché pour la vertu. Mais pour ceux dont le nom se trouve dans le livre de Dieu, la fin des temps sera un temps de salut et de vie éternelle.

La seconde lecture tirée de l’épître aux Hébreux nous présente le Christ Souverain Prêtre, glorifié près de Dieu après s’être offert en sacrifice sur la croix pour sauver les hommes de tous les âges et les mener à leur perfection. Grâce à cette sanctification, nous trouvons une relation de confiance avec Dieu. Même au milieu des épreuves, rien ne peut nous séparer de son amour.

L’évangile, à l’instar de la première lecture, nous parle de la fin des temps: « en ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la lune perdrait son éclat… Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le fils, mais seulement le Père ». Chers frères et sœurs, le jour et l’heure de cet avènement, nous dit Jésus, relève du secret du Père.

Pour ne pas vivre comme des insouciants, l’évangile de ce dimanche interpelle notre conscience individuelle et collective et nous presse de regarder vers le ciel. Il nous invite à voir les signes qui annoncent ce changement. Dès que les branches du figuier deviennent tendres et que sortent les feuilles, nous savons que la belle saison est proche. De même, chaque fois que fleurissent l’amour, le partage, la tendresse, le pardon, c’est lui, le Fils de l’homme qui est proche. C’est lui qui est à notre porte. Il est notre présent et notre avenir. En ce monde, tout passera, mais l’amour accueilli au cœur de nos vies ne passera jamais.

Dans son encyclique Laudato Si, le pape François appelle tous les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté à travailler ensemble à la construction et à la protection de la « maison commune ». Que Dieu nous aide à bien œuvrer pour construire une société favorable au vrai bien de l’homme et de l’humanité entière. Et que le Christ ressuscité, que nous recevrons, en communiant, nous soit nourriture sur notre route vers l’Eternité. Amen !