2015-10-30 15:31:00

Le Pape François encourage la lutte contre l'esclavage moderne


(RV) La lutte contre la traite humaine fait partie des préoccupations majeures du Pape François. Preuve en est, la création du Groupe Sainte Marthe qui regroupe les forces de sécurité de plusieurs pays, des évêchés, des organisations sociales et des représentants de diverses religions. Ce groupe tient près de Madrid, au monastère San Lorenzo de l’Escurial, ce vendredi 30 et samedi 31 octobre sa troisième réunion en présence de la reine Sofia d’Espagne, de cardinaux, d’évêques, d’acteurs sociaux et une cinquantaine de chefs de police du monde entier. Hôtes de cette rencontre, l’archevêque de Madrid, Mgr Carlos Osoro et le directeur général de la police nationale espagnole, Ignacio Cosidó, qui a souligné que « le leadership moral du Pape a représenté une grande impulsion pour la lutte contre la traite au niveau mondial ».

À cette occasion, le Pape François a envoyé un message aux participants de cette réunion, reconnaissant ce que ce groupe a réalisé en si peu de temps, et rappelant qu’il était appelé « à une tâche décisive pour l’éradication des nouvelles formes d’esclavage ». Le Pape a profité de cette occasion pour faire le point sur les dernières avancées en matière de lutte contre la traite humaine.

Les explications de Cyprien Viet

Au premier rang des satisfactions, la rencontre des maires au Vatican le 21 juillet dernier, lors de laquelle les édiles des principales villes du monde ont signé une déclaration dans laquelle ils s’engagent « à éradiquer les nouvelles formes d’esclavage qu’ils condamnent comme un crime contre l’humanité ».

Ensuite, le Pape a salué l’Agenda 2030 qui précise les nouveaux objectifs de développement durable des Nations Unies, parmi lesquels l’éradication du travail forcé, des formes modernes d’esclavage et de traite des êtres humains. Autant d’objectifs soutenus par le Pape qui en a rappelé la nécessité lors de sa visite au siège des Nations Unies en septembre dernier.

Dans ce cadre-là, « la collaboration entre les évêques et les autorités civiles, chacun selon sa propre mission et nature, avec l’objectif de trouver les meilleures pratiques pour réaliser cette tâche délicate, est un pas décisif pour s’assurer que la volonté des gouvernements parvienne aux victimes directement et immédiatement, de manière constante, efficace et concrète ». Le Pape a rappelé aux « autorités ecclésiastiques et civiles » qu’elles étaient appelées à « être proche des victimes et à les accompagner sur leur chemin de dignité et de liberté ». « Prendre soin des plaies ouvertes et douloureuses de l’humanité, qui sont aussi les plaies du Christ » est une « mission, si délicate, si humanitaire et si chrétienne » a conclu François. 

(CV-XS)








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