2015-10-20 16:24:00

Les laïcs indiquent la direction à prendre selon le cardinal Napier


(RV) Les pères synodaux ont conclu ce mardi 20 octobre leurs travaux en cercles mineurs. Depuis l’après-midi, ils sont réunis en congrégation générale pour étudier le rapport des treize groupes linguistiques sur « la mission de la famille aujourd’hui ». En attendant de connaitre le contenu de ce rapport d’étape, trois cardinaux se sont présentés à la mi-journée en salle de presse du Saint-Siège pour partager leurs réflexions : l’Espagnol Lluis Martinez Sistach, archevêque de Barcelone, le Mexicain Alberto Suárez Inda, archevêque de Morelia et le Sud-Africain Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban.

Le cardinal Martinez Sistach a insisté sur la nécessité de bien préparer les futurs époux au mariage afin d’éviter les séparations et les divorces. Il a également salué le motu proprio sur la procédure en nullité des mariages, y voyant une réforme en harmonie avec la miséricorde de l’Eglise mais à la lumière de l’indissolubilité. De cette manière, selon lui, les couples qui ont connu un échec peuvent recommencer une nouvelle vie, la tête haute, face à Dieu et à l’Église.

L’archevêque de Barcelone a ainsi appelé à ce que ces procès soient effectivement gratuits. Il a également souligné la nécessité que le personnel des tribunaux ecclésiastiques soient bien préparés pour que cette réforme puisse être appliquée correctement.

Les problèmes concrets rencontrés par les familles ont été abordés par le cardinal Suárez Inda qui a évoqué le drame des clandestins latino-américains qui tentent leur chance aux Etats-Unis. Le prélat mexicain a profité de la tribune pour remercier les évêques américains pour leur travail d’accueil qu’ils mènent envers les immigrés mexicains. Autres problèmes, ceux du crime organisé et de la mondialisation qui conduit souvent les jeunes à se retrouver seuls lors de leur parcours éducatif.

Concernant les pères africains de ce Synode, le cardinal Napier a estimé que « les évêques africains ont apporté un vent d’optimisme au Synode ». Il a reconnu, plus largement, que les laïcs, et donc les familles, indiquaient la direction à prendre. Il est donc important selon lui, de se concentrer sur la vocation et la mission de la famille dans l’Église d’aujourd’hui et d’accompagner les conjoints autant avant qu’après le mariage, parce que l’Église se reforme dans la famille. 








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