Célébration de la journée de la femme rurale, l'engagement de l'Eglise

La communauté internationale a célébré jeudi 15 octobre, la journée mondiale de la femme. Pour marquer cette journée, ONU Femmes a organisé une activité intitulée « les Objectifs de développement durable, un outil pour l’autonomisation des femmes rurales ». Les femmes étant largement représentées dans la main-d’œuvre agricole dans le monde entier, leur autonomisation est essentielle non seulement au bien-être de personnes, de familles et de communautés rurales, mais également à la productivité économique générale indique l’ONU qui estime que pour atteindre les objectifs pour le développement durable adoptés récemment,  la participation des femmes rurales est essentielle.

Pour le secrétaire général de l’ONU, l’amélioration des conditions de vie des femmes rurales passe par  la mise en place des systèmes de protection sociale, des marchés du travail et des produits, des organes de gouvernance, et des organisations de la société civile solides pour faire en sorte que les femmes rurales puissent à la fois contribuer au développement durable et en tirer profit. Pour Ban Ki-Moon, la Journée internationale des femmes rurales est le moment idéal pour diffuser la parole et l’expérience des femmes du monde entier.

Rappelons-nous que nous nous sommes engagés à créer des possibilités pour les femmes rurales dans tous les objectifs pertinents, et ainsi à promouvoir le progrès pour tous. Les femmes rurales sont disproportionnellement touchées par la pauvreté et souffrent de discrimination, de violence et d’insécurité sous des formes diverses. Leur situation est bien plus préoccupante que celle des hommes ruraux ou des femmes et des hommes vivant en milieu urbain. Elles demeurent sous le joug de la coutume et de la tradition.

Le Programme 2030 de l’ONU envisage « un monde où l’égalité des sexes soit une réalité pour chaque femme et chaque fille et où tous les obstacles juridiques, sociaux et économiques à leur autonomisation aient été levés ». Nous devons tout faire pour que les femmes rurales ne soient pas à la traîne, mais ouvrent au contraire la voie. L’heure est venue d’inverser la tendance, affirme le secrétaire général de l’ONU.

Sœur Pierrette Bwamba, fille de la sagesse, nous parle de la pastorale de sa congrégation auprès des femmes dans le  diocèse d’Isangi en République Démocratique du Congo :

C’était Sœur Pierrette Bwamba de la Congrégation des filles de la sagesse, propos recueillis par Marie José Muando Buabualo.