2015-09-27 03:37:00

François à Philadelphie: L'amour de Dieu a créé la famille


(RV) Des chants, des danses, des témoignages de familles, des prières, le tout sous l’œil bienveillant du Pape François, le tout orchestré par l’acteur hollywoodien Mark Walhberg. Philadelphie, samedi soir, a accueilli la fête des familles, à la veille de la fin de la la VIII° rencontre mondiale des familles.

Parmi les artistes s’étant produit sur scène devant le Souverain Pontife, notons la présence d’Aretha Franklin et d’Andrea Bocelli. Et, surtout, parmi les témoignages, celui d’un couple s’apprêtant à se marier, mais vivant à distance, celui encore d’une famille ukrainienne vivant aux États-Unis et dont l’un des enfants est handicapé. Ou encore celui d’une famille jordanienne, évoquant la situation difficile des familles chrétiennes au Moyen-Orient.

L’intervention du Pape a ainsi bien évidemment tourné autour de leur réalité ; la famille et ses difficultés, lors d’un discours, plein d’espoir et d’amour, entièrement improvisé.

François a ainsi commencé par une anecdote. Un enfant lui a un jour demandé : « Qu’a fait Dieu avant de créer le monde ? Dieu aimait, a répondu le Saint-Père, car Dieu est amour. Et la plus belle chose qu’il ait faite avec cet amour, c’est la famille, à qui Dieu a tout donné ».

« Une société se développe bien si elle se construit autour de la famille, a-t-il poursuivi, sans oublier les difficultés rencontrées. On se dispute, des plats peuvent voler, les enfants peuvent provoquer des maux de tête. Mais dans la famille, il y a une lumière, parce que l’amour de Dieu nous a ouvert la voie. La famille est une fabrique d’espérance. Ne laissez donc pas une journée se terminer sans faire la paix », a-t-il encore exhorté.

Avant de quitter les milliers de fidèles réunis à Philadelphie, le Pape François a tenu à rappeler deux éléments essentiels de la famille : les aînés et les enfants, tous deux devant « servir de guides » : « Les anciens sont la mémoire de la famille, ils transmettent la foi. Les enfants en sont le futur et l’espoir. Un peuple qui ne prend pas soin de ses ainés et de ses enfants n’a pas d’avenir, car sans mémoire et sans espoir, il ne peut aller de l’avant », a conclu le pontife argentin.








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