2015-09-19 11:38:00

La Revue de la presse catholique africaine du Dimanche 20 Septembre 2015


Revue de la presse catholique africaine, Dimanche 20 Sept. 2015

Pour la revue de la presse catholique d’Afrique de ce dimanche nous nous limiterons à deux pays. Non par paresse ou pression de calendrier, mais parce que l’actualité africaine de ces derniers jours est toute empreinte de la trace induite, en négatif, par ces deux thèmes : les violences de Boko Haram au Nigéria mais aussi de plus en plus dans les pays limitrophes, et le coup d’Etat inattendu et presqu’anachronique au Burkina Faso.

Pour Boko Haram donc : la presse s’est remplie de nouvelles inquiétantes concernant les agissements de cette secte mais a surtout fait état d’inquiétantes conséquences de cette action de prosélytisme et de violence. S’appuyant sur le récent rapport de l’UNICEF, on apprend qu’environ 1,4 million d’enfants supplémentaires ont fui les attaques des islamistes et ont été chassés de chez eux dans la région du lac Tchad, comprenez : Nigéria, Niger, Cameroun et Tchad. Le Nigéria serait le plus touché.

Aussi trouve-t-on une ligne de cohérence avec ce que nous rapporte cette semaine DIOCESE DE MARADI-NIGER, à savoir http://diocesedemaradi.blogspot.it/2015/09/nouveau-projet-durgence-en-faveur-des.html que la Caritas de Maradi a lancé le 1er septembre 2015 un projet d’urgence en faveur des populations de la région de Diffa. « Il s’agit d’une initiative qui vise l’amélioration des conditions de vie des ménages déplacés du Nigéria suite aux attaques perpétrées par la secte Boko Haram, et au rétablissement des moyens d’existence des ménages hôtes, déjà victimes d’un déficit céréalier en 2014 ». La catastrophe dans la catastrophe en somme !
Au Burkina Faso, on sait désormais que depuis mercredi dernier, le pouvoir a changé de mains, et plutôt par la force. Des militaires conduits par le général Gilbert Dienderé ont déposé et même séquestré les autorités de transition, instaurant un Comité national pour la démocratie, à quelques semaines seulement d’un processus qui allait parachever la transition avec les élections. Or qu’on se souvienne, il y a seulement deux semaines, les Evêques du Burkina Faso appelaient à la tenue d’élections libres, transparentes et incontestées.

Leur lettre s’affiche encore à la Une d’EGLISE FAMILLE DE DIEU AU BURKINA FASO, le portail de la Conférence épiscopale. Les Evêques avertissaient : « Les élections présidentielle et législatives d’octobre 2015 ont besoin d’un deuxième repère : le respect mutuel et le fairplay. Le moindre dérapage pourrait remettre en cause les légitimes espoirs suscités par les événements d’octobre 2014 (la chute du régime de Blaise Compaoré chassé par des manifestations de rue, Ndlr). Alors les morts, auxquels nous ne cessons de rendre hommage, auraient été sacrifiés pour rien ». D’autant que depuis mercredi dernier, le pays annonce trois morts supplémentaires dans la quête démocratique au Burkina Faso !​

A la semaine prochaine !

 








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