2015-09-19 10:54:00

Avant son départ, François répond à des étudiants cubains et américains


(RV) Avant de partir pour Cuba, le Pape François a répondu la veille aux question d’étudiants cubains et américains, lors d’une émission de télévision organisé par Scholas Occurrentes et retransmise par CNN. Il y a été question d’environnement, de l’éducation des jeunes, mais aussi de l’embargo américain sur Cuba.

Sur cette dernière question, François a souligné l’importance « de construire des ponts et de communiquer, car la communication est à la base de l’amitié sociale ». Notons qu’il joint le geste à la parole. Le pont, en l’occurrence, entre Cuba et les États-Unis sera aérien, puisque le pape arrivera sur le sol américain depuis Santiago de Cuba. Il aura rencontré le président cubain et s’apprêtera à rencontrer son homologue américain, Barack Obama. Et quelques mots justement sur le leadership. Pour le Souverain Pontife, un « leader est bon s’il est en mesure de créer des vocations de leader parmi les jeunes. Autrement, c’est un tyran ».

Il a été enfin question du soin qu’il faut apporter à la Création et à la vie. Il faut se rendre compte des problèmes de son prochain, partant du quartier, puis ouvrant l’horizon à sa propre ville et à son pays : c’est un appel à la responsabilité personnelle que lance le pape aux jeunes des Scholas Occurrentes. L’environnement fait partie des « exclus », affirme-t-il. Et les indications pour lui « prêter attention » se trouvent dans son encyclique, Laudato Si’. Et au pape de regretter : « Une partie de l’humanité est en train de mourir, mais elle meurt seule et fait mourir les autres, elle ne laisse pas les autres vivre ». François termine sur un message d’espoir, s'adressant aux jeunes étudiants : « n’ayez pas peur, la peur paralyse. Le futur est entre vos mains ».








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