2015-09-03 16:28:00

Les prêtres doivent porter les laissés-pour-compte de l’humanité


(RV) Un esprit de prière et de service avec la grâce d’avoir de « fortes épaules » comme celles de Jésus pour porter les laissés-pour-compte de l’humanité. Il s’agit du profil que doit avoir un prêtre, selon le Pape François, lorsqu’il a reçu en audience au Vatican les participants au cinquième chapitre général des prêtres du mouvement apostolique de Schönstatt.

Comme Moïse, sur les rives de la mer Rouge pour protéger les siens de l’attaque du pharaon. Comme Jésus, parmi les gens et leurs besoins, à la recherche surtout de ceux « pour qui personne ne dépense un regard ». Ainsi doit être un prêtre, comme l’affirme le premier d’entre eux.

Face au Souverain Pontife, dans la Salle du Consistoire au Vatican, les prêtres de Schönstatt, qui appartiennent au mouvement apostolique fondé par le père Josef Kentenich, une branche, celle sacerdotale, d’un arbre riche de vocations de toutes sortes, instituée il y a tout juste 50 ans.

« Le prêtre n’est pas au-dessus ou devant ou ailleurs par rapport aux “derniers”, mais il marche avec eux, les aimant avec l’amour du Christ, et demandant au Seigneur de nous libérer du carriérisme dans notre vie sacerdotale », a lancé le Souverain Pontife.

Le Saint-Père insiste enfin, comme toujours, sur le devoir, presque l’urgence, de ne pas rester étrangers face au vécu de ces personnes. Pour cela, selon François, pour un prêtre, doit arriver en première place le « contact avec Dieu ». « Que Dieu nous libère de l’esprit de fonctionnalisme », affirme François.

Le dernier conseil du Pape : ne « jamais rester seul » : le ministère sacerdotal devient encore plus beau quand il est partagé. « Il ne peut pas être conçu de façon individuelle ou, pire, individualiste ». François a conclu en invitant les prêtres de Schönstatt à être de « grandes personnes qui pardonnent ».








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