2015-08-24 14:47:00

Les djihadistes continuent à détruire le patrimoine syrien


(RV) La cité antique de Palmyre, en Syrie, victime à nouveau de la barbarie de l’État islamique. Les djihadistes ont fait exploser hier un célèbre temple de la ville classée au patrimoine mondial de l’humanité. Avant de s’en prendre à l’héritage de la région, Daech s’en était pris à son gardien : le groupe terroriste a décapité il y a une semaine l’ancien chef des Antiquités de Palmyre.

Antonino Galofaro.

2000 ans d’Histoire parties en fumée le temps d’une explosion. Le temps de Baalshamin a été détruit à l’aide d’explosif. Il était le deuxième sanctuaire le plus important du site archéologique. Dédié au dieu du ciel phénicien, il avait été érigé en l’an 17, avant d’être agrandi et embelli par l’empereur romain Hadrien en 130.

Depuis que l’État islamique occupe la « perle du désert », depuis mai dernier, l’Histoire a laissé sa place à la violence : le théâtre antique de la ville accueille désormais des exécutions, le musée est devenu un tribunal et une prison. Sans compter que le plus vieux gardien de tous ces trésors a été exécuté : l'ancien directeur des Antiquités de la ville. Khaled al-Assaad, 82 ans quand il est mort, avait occupé ce poste 50 ans durant.

C’est avec tristesse que le nonce apostolique en Syrie, Mgr Mario Zenari, a appris la nouvelle, pour lui une « atrocité repoussante et inimaginable ». Tout comme l’a été la semaine dernière la destruction du monastère de Mar Elian, à Al Qariatayn, au sud-ouest de Homs. Il s’agit d’un édifice datant du cinquième siècle que les djihadistes de l’Etat islamique ont détruit à l’aide de bulldozers avant de poster des images en ligne.








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