« Il y a beaucoup d'éducation à faire pour la prise de conscience écologique »

(RV) Depuis deux mois, les initiatives se multiplient dans le monde religieux. L’encyclique du Pape François Laudato Si’ a joué un rôle décisif dans cette prise de conscience. Après les synthèses publiées dans les médias au moment de sa publication, le nombre de ventes en librairie de l’édition papier de l’encyclique grimpe en flèche, signe de l’intérêt du public pour la lire en intégralité.

Au Canada, la CIDSE (Coopération internationale pour le développement et la solidarité), réseau catholique de développement et de justice, veut s’appuyer sur cet engouement pour approfondir son travail de mobilisation de l’urgence de la question écologique.

Josianne Gauthier, responsable des programmes canadiens de la CIDSE, expose au micro de Jean-Baptiste Cocagne la prochaine campagne de sensibilisation élaborée par l'organisation.

Ces propos ont été recueillis en marge de la conférence internationale de la CIDSE organisée à Rome du 2 au 3 juillet dernier, avec le soutien du Conseil pontifical Justice et Paix. Son thème : « les personnes et la planète d’abord : l’impératif à changer de route ».

Denise Auclair, conseillère politique à la CIDSE, a animé les débats. Elle en retiendra le partage d’expériences avec des témoins venus du monde entier, preuve que la question est bien mondiale.