Accord sur le nucléaire : un bol d’air pour l’économie iranienne ?

(RV) Entretien - En Iran, après la signature de l’accord sur le nucléaire, entreprises et investisseurs guettent désormais l’ouverture des frontières. Une ouverture, prévue selon l’accord de Vienne, à partir de 2016. Quatrième réserve de pétrole et première de gaz au monde, l’Iran est de fait un formidable terrain d’investissements étrangers. Mais depuis les années 80, les débouchés économiques du pays ont été freinés par l’accumulation de sanctions étrangères, et particulièrement par l’embargo européen sur les exportations de pétrole.

Les premières, prises par Washington, remontent au début des années 80, après la prise d'otages dans l'ambassade américaine à Téhéran en 1979. Puis à partir de 2006, tour à tour l'ONU, les États-Unis, puis l'Union européenne ont instauré des sanctions visant le programme nucléaire iranien. Retour avec Thierry Coville, chercheur à l’IRIS et spécialiste de l’Iran, sur les effets de ces sanctions, et sur les perspectives économiques que vont engendrer leurs levées.Des propos recueillis par Anne-Sophie Saint-Martin.