2015-06-18 16:34:00

En France, l'hydratation artificielle déliée de l'acharnement thérapeutique


Le Sénat français a voté un amendement pour Vincent Lambert et contre la « culture du déchet », s'est réjoui jeudi la Fondation Jérôme Lejeune, qui lie le texte au sort de  l’homme de 38 ans, victime d’un accident de la circulation en 2008 et plongé dans un état de conscience minimal.

La Fondation remercie les sénateurs qui ont voté, le 17 juin, cet amendement rappelant « la réalité de l’hydratation pour tout être humain » : celle d’un « soin fondamental qui lui est dû quel que soit son état de santé ou son niveau de handicap, et qui dès lors ne peut être interrompu, sous prétexte d’un acharnement thérapeutique ».

Les élus français, mercredi en première lecture, ont voté un amendement « qui précise que la nutrition et l'hydratation artificielles ne rentrent pas dans le cadre de l'acharnement thérapeutique, et ne peuvent donc être considérées comme un traitement, dans la mesure où elles ne visent pas un effet thérapeutique mais répondent à un besoin fondamental du patient », peut-on lire sur le site du Sénat.

Ils semblent rejoindre, dit la Fondation Lejeune, « la préoccupation du pape François exhortant, en tant qu’autorité morale, les responsables politiques européens le 24 novembre dernier (à Strasbourg) pour qu’ils œuvrent contre cette “culture du déchet” qui élimine les êtres humains quand ils ne sont plus jugés utiles ou dont la vie est décrétée indigne d’être vécue ».

Ils semblent aussi rejoindre l’encyclique sur le respect de la nature publiée jeudi :« Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne en situation de handicap (…), on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié », écrit le Souverain Pontife dans son encyclique Laudato Si’. (Avec Zenit.org)








All the contents on this site are copyrighted ©.