2015-06-01 14:06:00

Le cardinal Mamberti en visite au Liban


(RV) Le cardinal Dominique Mamberti appelle les Libanais au dialogue pour assurer la stabilité de leurs institutions, dont l'action est nécessaire dans le contexte régional actuel. Il l’a redit ce lundi au cours d’un entretien avec le ministre libanais des affaires étrangères, Gebran Bassil, alors que le Liban est sans président depuis plus d’un an. Le préfet du Tribunal Suprême de la Signature apostolique effectue une visite d’une semaine à Beyrouth pour suivre quelques affaires ecclésiastiques, notamment au sujet des tribunaux religieux, mais aussi pour communiquer aux responsables libanais l'inquiétude du Pape François quant à la situation dans la région et à celle des chrétiens au Moyen Orient. 

Le Saint-Père, a-t-il dit, veut rassurer les Libanais dans cette période de leur histoire, et leur rappeler qu’il est toujours à leur côté. Le Saint-Siège accorde une grande importance au Liban et à la coexistence entre ses composantes confessionnelles et traite toujours avec un grand intérêt et affection les affaires de ce pays surtout lors de ses entretiens internationaux. Le cardinal Mamberti, qui a été pendant plusieurs années Secrétaire du Saint-Siège pour les rapports avec les Etats, a souhaité que le Liban se maintienne dans la stabilité et qu’il retrouve, ainsi que sa société, son véritable visage, celui où tous vivent ensemble et s’entraident pour le bien général.

Le cardinal Mamberti s’est rendu au Liban à l’invitation du patriarche maronite, le cardinal Béchara Rai. Il connaît bien ce pays où il a été conseiller de nonciature à la fin des années 1990. Mercredi, il doit assister à une assemblée générale des patriarches et évêques catholiques et orthodoxes orientaux. Se faisant l’écho de l’intérêt et de l’inquiétude du Pape François au sujet des événements au Liban et au Moyen-Orient, le cardinal Mamberti a assuré que le pays du cèdre occupe une place spéciale dans le cœur du Souverain Pontife. La Chambre des députés libanaise a échoué à plusieurs reprises à choisir un président. Un prochain scrutin a été fixé au 3 juin. Ce lundi, le patriarche Rai a appelé à l’organisation de rencontres entre les représentants des deux camps politiques libanais en vue de trouver une solution consensuelle à l’élection d’un président. Il a appelé les politiques à ne pas lier le processus de l’élection et ses résultats aux conflits dans la région qui semblent s’installer dans la durée. (avec Ani/L’Orient le jour)








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