2015-05-18 10:41:00

Afrique : "L’Eglise n'a pas oublié les victimes d’Ebola"


(RV) La Soixante-huitième Assemblée mondiale de la Santé s’est ouvert ce lundi à Genève. Près de 200 États Membres vont ainsi débattre jusqu’au 26 mai de plusieurs questions de santé publique dont celles sur le virus Ebola. C’est dans ce sens que l’Université Pontificale Grégorienne à Rome, a organisé mardi dernier une conférence sur « Ebola et les systèmes de santé et de justice en Afrique de l’Ouest ». Trois experts ont pris part à cette Conférence :

Pour Mgr Robert J. Vitillo, expert médical de Caritas Internationalis, présent pour le compte du Conseil Pontifical Justice et Paix, dirigé par le Cardinal Peter Turkson, c'est davantage l’apport de l’Eglise à travers la Caritas qui a été souligné pour continuer de soutenir les familles. Mgr Vitillo a davantage insisté sur le « rôle des chefs religieux, coutumiers et ethniques,» dont le « message sera davantage entendu par les communautés locales ». On peut l’écouter ici :

Le Père Azetsop Jacquineau, SJ, Professeur à l’Université Grégorienne et expert en santé Médicale, la rencontre des trois experts visait davantage à mettre en lumière la « gestion, médicale de la crise. » « Une autre présentation sur les causes endogène et exogène de la crise ainsi que  la réponse de l’Eglise ». Mais ce qu’il en ressort également c’est que « Ebola est bien présent. Malgré la confirmation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui a déclaré le 09 mai dernier « la fin de l'épidémie d'Ebola au Libéria », quarante-deux jours après « que le dernier cas d'Ebola confirmé en laboratoire a été enterré le 28 mars 2015. Pour le Jésuite, « il faudrait repenser la manière de traiter ce problème en termes de prévention dans le sens d’apporter des réponses concrètes à certains problèmes de société qui ont servi de ressort à l’expansion de l’épidémie. Une maladie est toujours liée à une forme d’inégalités surtout les épidémies.» On peut l’écouter ici :

Le Dr. Klemens Ochel, MPH, de l’Institut Médical des Missions, a davantage souligné « la manière dont on a traité les patients durant la crise d’Ebola ». La dimension des « funérailles » a été également évoquée ainsi que « le respect de la dignité des personnes pour une meilleure gestion des cas d’épidémie comme celle d’Ebola ».

Des propos recueillis par Honoré Onana Olah








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