Une réconciliation toujours incertaine au Mali

(RV) Entretien - L'accord de paix et de réconciliation au Mali sera-t-il bel et bien signé par tous ce vendredi à Bamako ? Beaucoup veulent y croire, à commencer par les Nations-Unies et la France, malgré les violations répétées du cessez-le-feu ces dernières semaines dans le pays. Les ministres français et algérien des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Ramtane Lamamra, ont appelé mardi à Alger toutes les parties à signer cet accord paraphé le 1er mars dernier à Alger par le camp gouvernemental, mais pas par la rébellion.

Le chef de la Mission de l’ONU au Mali tente lui aussi d'arracher la signature de la Coordination des mouvements de l’Azawad…Une mission extrêmement complexe notamment en raison de divisions au sein même de la rébellion à dominante touareg. Mgr Jean-Baptiste Tiama, évêque de Sikasso et président de la Conférence Episcopale du Mali, était en visite ad limina à Rome la semaine dernière. Interrogé par Hélène Destombes, il revient sur sa rencontre avec le Pape François et sur l’importance de cet accord de paix pour le pays.