2015-05-12 15:07:00

Frère Roger, l'âme de l'œcuménisme


(RV) EntretienLa communauté de Taizé célèbre cette semaine le centième anniversaire de la naissance de son fondateur, Frère Roger Schutz, né en Suisse le 12 mai 1915. Pour l’occasion, un rassemblement s’est tenu dimanche dernier à Taizé.

Cette année 2015 correspond en fait pour Taizé à une triple commémoration, puisque la communauté fête aussi le 70e anniversaire de sa fondation, en 1945, au sortir de la Seconde guerre mondiale, et les frères se souviendront aussi le 16 août de la disparition tragique de Frère Roger, assassiné 10 ans plus tôt par une déséquilibrée dans l’église de Taizé, alors que s’ouvraient à Cologne les premières JMJ de Benoît XVI. Juste avant de devenir Pape, lors des obsèques de Jean-Paul II, le cardinal Ratzinger avait donné la communion à Frère Roger, mettant ainsi en évidence sa reconnaissance du désir profond qu’avait Frère Roger de vivre en pleine harmonie avec Rome.

Pasteur réformé de formation, Frère Roger n’a jamais renié sa culture protestante mais il a vécu toute sa vie dans un chemin de communion avec l’Église catholique, au point de nouer de fortes amitiés avec tous les Papes depuis Jean XXIII. Aujourd’hui, son héritage continue à « infuser » le pontificat de François, résolument tourné vers l’œcuménisme, la jeunesse et les périphéries.

Cyprien Viet a interrogé Sabine Laplane, auteur du livre Prier 15 jours avec Frère Roger de Taizé, paru aux éditions Nouvelle Cité, et de Frère Roger de Taizé, avec presque rien, une biographie à paraître aux éditions du Cerf. Elle insiste sur l’humilité de Frère Roger, qui aurait refusé toute glorification posthume.

 

 








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