(RV) Entretien – La situation s’est à nouveau tendue tôt mercredi à Baltimore, sur la côte Est des États-Unis. La police américaine a tiré du gaz au poivre pour disperser des dizaines de manifestants qui avaient bravé le couvre-feu nocturne, malgré les menaces d’arrestation.
Mardi, Barack Obama a condamné les violences. « Nous avons vu trop d'exemples d'interactions entre la police et des gens, surtout des Afro-américains, souvent pauvres, qui soulèvent des questions troublantes », a notamment déclaré le président américain, qui a exhorté la police et la communauté noire à « l'introspection » après plusieurs faits divers où des Noirs, non armés, ont été tués par des policiers blancs.
Avant Baltimore, ces drames avaient provoqué des manifestations virant parfois aux émeutes, comme à Ferguson, dans le centre-est du pays, l’été dernier. Baltimore est-il le nouveau Ferguson ? Pourquoi la tension est-elle encore si vive aux États-Unis ? L'analyse de Paul Schor, maitre de conférence en histoire américaine à l’université Paris-Diderot. Il est interrogé par Anne-Sophie Saint-Martin
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