La Revue de la presse catholique africaine du DIMANCHE 15 Février 2015

La Revue de la presse catholique africaine Dimanche 15 Février 2015

La revue de la presse catholique africaine de ce jour s’ouvrira par une nouvelle de la famille des médias. Avec la nomination de l’Abbé Crépin Magloire Acapovi à la tête du journal La CROIX DU BENIN. Le nouveau directeur de publication de l’hebdomadaire catholique béninois est docteur en théologie, et actuellement curé de la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Cotonou. Il a été présenté la semaine dernière à la communauté de travail du plus ancien journal du Bénin. Cette nomination nous fait le devoir de mémoire sur la personne du directeur précédent l’abbé André Quenum, à la plume acerbe et lucide, rappelé à Dieu le 10 novembre 2014. Respect à sa mémoire, bienvenue et bon travail à l’Abbé Acapovi, au service de la communication dans l’Eglise.

L’actualité de l’Eglise est aussi marquée, au Congo, par la tenue à Brazzaville de la session pastorale annuelle des Evêques. Dans La SEMAINE AFRICAINE, Gislain Wilfrid Boumba nous apprend que les Evêques ont suivi durant ces trois de travaux, les rapports des différentes commissions épiscopales. « La préoccupation que nous avons, c’est le service à rendre mais aussi la manière dont nous rendons ce service », avait indiqué Mgr Louis Portella Mbuyu, le président de la Conférence épiscopale à l’ouverture.

Dans l’autre Congo, CENCO, le portail de la Conférence épiscopale nationale du Congo nous apprend que « le Grand Séminaire interdiocésain Saint Paul de Lubumbashi a fêté ses 50 ans. Les festivités ont eu lieu du 23 au 25 janvier 2015 ». Mgr Jean-Pierre Tafunga, Archevêque de Lubumbashi a rappelé durant la messe, « Maison de prière, le Grand Séminaire est également une maison de formation intellectuelle. Le prêtre doit avoir le souci de se former et de s’informer ».

Des prêtres en réflexion, des prêtres en formation, mais il se trouve qu’il y a des communautés sans prêtres. DIOCESE DE MARADI NIGER, nous renseigne en effet  que trois semaines après les violences antichrétiennes qui les ont frappés, dans la houle suscitée à Paris en France par la publication de caricatures de Mahomet, les catholiques de Zinder, ceux qui ont décidé de rester sur place, sont toujours sans prêtres.

Le portail du diocèse de Maradi signale : « Ce dimanche 8 février 2015, les catholiques de Zinder (…)  se sont retrouvés à l’école St Joseph pour prier. Ils n’ont plus de prêtres, ni de religieuses dans la communauté. Ils n’ont plus d’églises mais leur foi est intacte. Assis sur des nattes entre deux classes d’école, ils ont prié et chanté à haute voici les merveilles de Dieu »… Sans commentaire.

A la semaine prochaine !