2015-02-08 13:34:00

Soigner un malade, l'accueillir, c'est servir le Christ


(RV) « Prêcher et guérir, telles sont les principales activités de Jésus dans sa vie publique. Avec la prédication, il annonce le Règne de Dieu et avec les guérisons, il prouve que Dieu nous est proche, qu’Il est parmi nous ». Lorsque Jésus annonce et accompli le Salut des hommes, il montre une attention particulière pour ceux qui sont blessés dans leurs corps et dans leurs âmes : les pauvres, les pécheurs, les possédés, les malades et les personnes mises au ban de la société. L’Évangile de Marc de ce dimanche narre quelques-unes de ces guérisons et le Pape François en profite pour proposer aux fidèles une réflexion sur le sens et la valeur de la maladie, à quelques jours de la Journée mondiale du Malade, le 11 février prochain.

« L’œuvre salvatrice du Christ ne s’arrête pas avec sa personne et sa vie terrestre », affirme le Pape. Elle continue via l’Église, sacrement de l’amour et de la tendresse de Dieu pour les hommes. « En envoyant ses disciples en mission, le Christ leur donne un double mandat : annoncer l’Évangile du Salut et guérir les infirmes. Fidèle à cet enseignement, l’Église a toujours considéré l’assistance aux infirmes comme une partie intégrante de sa mission ». L’Église considère les personnes malades comme « une voie privilégiée » pour rencontrer le Christ, l’accueillir et le servir. « Soigner un malade, l’accueillir, c’est servir le Christ, insiste François. Le malade est la chair du Christ. »

Pourquoi la mort ? L'Eglise doit répondre aux questions existentielles à la lumière de la foi

« Malgré les multiples avancées de la science, la souffrance intérieure et physique des personnes suscite de fortes interrogations sur le sens de la maladie et de la douleur, et sur le pourquoi de la mort ». Il s’agit de demandes existentielles auxquelles l’action pastorale de l’Eglise « doit répondre à la lumière de la foi, ayant le Crucifix sous les yeux où apparait tout le mystère salvifique de Dieu le Père qui par amour des hommes n’a pas épargné son unique Fils » rappelle François.

« Chacun de nous est appelé à porter la lumière de l’Évangile et la force de la grâce à ceux qui souffrent et à ceux qui les assistent », leurs proches, les médecins et infirmiers, afin que le service apporté aux malades soit accompli « avec toujours plus d’humanité, de dévotion chaleureuse, un amour évangélique et de la tendresse. »  « L’Église mère caresse nos souffrances, souligne le Pape. Elle le fait comme une mère ».

« Prions Marie pour que chaque personne puisse expérimenter la sollicitude de ceux qui les entourent, la puissance de l’amour de Dieu et le réconfort de sa tendresse paternelle ».

François invite à prier pour Mgr Zimowski, hospitalisé en Pologne

Et en évoquant la Journée mondiale des malades du 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le Pape François a invité la foule rassemblée place Saint-Pierre à prier pour le président du Conseil pontifical pour la pastoral des services de la santé, Mgr Zygmunt Zimowski, qui selon les mots du Pape est actuellement très malade et se repose dans son pays natal, la Pologne. Il a demandé « de prier pour lui, pour sa santé, parce que c’est lui qui a préparé cette journée et il nous accompagne, par sa souffrance, dans cette journée. »

Mgr Zimowski a 65 ans, et il occupe la présidence de ce conseil pontifical depuis 2009. Son rôle est de conseiller le Pape sur les questions liées à la médecine mais aussi de représenter le Saint-Siège dans certaines réunions internationales. En 2011, lors de l’Assemblée générale de l’Organisation Mondiale de la Santé, il avait ainsi appelé à la mise en place d’une couverture sanitaire universelle.

Il est aussi membre de la Congrégation pour les évêques depuis décembre 2013.








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