2015-01-23 11:33:00

« Le pardon de Dieu n'est pas un jugement mais une rencontre »


(RV) Lors de son homélie dans la chapelle de la maison Sainte Marthe ce vendredi matin, le Pape François est revenu sur le sacrement de réconciliation et la Miséricorde de Dieu. La confession, a dit le Pape, n’est pas un jugement mais bien une rencontre avec Dieu qui pardonne les péchés de ceux qui ne se fatiguent jamais de demander sa miséricorde.

En commentant la première lecture tiré de l’épitre de Paul aux Hébreux, le Pape est revenu sur cette alliance dont parle l’Apôtre avec le peuple élu et a élargi sa réflexion au pardon.  Réconcilier est en effet le « travail » de Dieu a souligné François, ce Dieu qui réconcilie choisi d’envoyer Jésus pour rétablir un nouveau pacte avec l’humanité et le fondement de ce pacte est le pardon.

Ce pardon a plusieurs caractéristiques a détaillé le Saint-Père. Tout d’abord, Dieu pardonne toujours et ne se fatigue jamais de le faire, comme il le rappela à Pierre lui demandant s’il fallait pardonner « sept fois », en lui répondant « soixante-dix-sept fois sept fois ». Il peut exister un doute humain sur la capacité de Dieu à pardonner a poursuivi le Pape, mais il suffit de se repentir de de demander pardon. « Il n’y a rien à payer, parce que le Christ a déjà payé pour nous » a-t-il précisé.

Attention à la confession « mécanique »

François a ainsi rappelé le modèle du fils prodigue dans la parabole, qui, repentant, prépare un discours pour son père, lequel ne fait rien d’autre que de lui ouvrir les bras et l’embrasser. Il en va de même avec Dieu « qui fait sentir la joie du pardon avant même que nous ayons fini de parler pour confier nos fautes.»

L’autre caractéristique de cette réconciliation est que Dieu « est en fête » lorsqu’il pardonne, parce que ce qui lui importe est de nous rencontrer. Le Pape a ainsi suggéré aux prêtres de faire un examen de conscience lorsqu’ils entrent au confessionnal : « suis-je disposé à tout pardonner, à oublier les pêchés de cette personne ? » a-t-il demandé. Il a pointé le danger de faire de la confession une chose « mécanique », une formalité. La confession n’est pas un jugement, ce n’est pas « aller chez le teinturier pour se faire enlever une tâche » mais bien une rencontre avec le Père qui réconcilie a t-il conclu.








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