2015-01-03 18:50:00

Année 2014:Appels du Pape pour plus de solidarité en Afrique


(RV) Plusieurs associations, organisations internationales, groupes et Organisations Non Gouvernementales (ONG), ont répondu aux appels lancés par le Pape François sur plusieurs crises qui ont sévit sur le continent africain durant l’année 2014.

Un rappel d'Honoré Onana Olah

Une initiative débutée dans son Message le 13 janvier à l’ensemble du corps diplomatique, le Pape François s’est référé « en particulier au Mali, où a-t-il dit on remarque la reprise positive des structures démocratiques du pays, ainsi qu'au Sud Soudan où, au contraire, l’instabilité politique de ces derniers temps a déjà provoqué de nombreux morts et une nouvelle urgence humanitaire. » Il a ainsi renouvelé « la disponibilité du Saint-Siège, » à collaborer avec tous les pays  pour favoriser « la concorde et la paix. » Le 21 février, c’est le Père Lombardi, Porte-Parole du Saint-Siège, qui a cette fois souligné que « la pensée du Pape et des Cardinaux s’est également portée vers les pays lacérés par des conflits internes ou des tensions qui menacent la concorde sociale, tels le Sud Soudan ou le Nigeria, soumis à des attentats qui font de nombreuses victimes dans une indifférence croissante » ; et solliciter l’intervention de la communauté internationale « en faveur de la réconciliation interne, du retour de la sécurité et du droit, de l'accès à l'aide humanitaire. »

Le 6 avril 2014 après la prière mariale de l'angélusFrançois a récité un Ave Maria pour les victimes du génocide rwandais et demandé de prier pour les victime du virus Ebola qui se répand depuis la Guinée en Afrique occidentale. Concernant les enfants et les réfugiés, le 11 avril, François en recevant une délégation du Bureau catholique international de l'enfance, a affirmé concernant la Fuite en Egypte de la sainte famille, « qu'il faut parfois fuir pour se défendre, parfois s’arrêter et combattre ». Le 20 avril à Pâques, le Saint-Père n’a pas manqué de prier le Seigneur pour permettre non seulement aux organisations internationales et à tous, de nous rendre « capables de protéger les sans défense, surtout les enfants, les femmes et les personnes âgées, parfois transformés en objets d’exploitation et d’abandon. » « Fais – a-t-il dit – que nous puissions soigner les frères touchés par l’épidémie d’Ebola en Guinée Conakry, en Sierra Léone et au Libéria, et ceux affectés par tant d’autres maladies, qui se diffusent aussi à cause de l’incurie et de la pauvreté extrême. » Le 15 mai devant 07 nouveaux ambassadeurs dont quatre africains, François leur a demandé d’unir leur « voix pour demander à la communauté internationale de relancer sérieusement ses efforts de réduction des armements. »

Le 14 septembre, tout en rappelant le début en Centrafrique de la mission du Conseil de sécurité des Nations-Unies en vue de la pacification du pays et de la protection de la population civile, le Pape François a assuré les centrafricains de l'engagement et de la prière de l'Eglise catholique, et encourager l'effort de la communauté internationale qui vient en aide aux Centrafricains de bonne volonté. Il a néanmoins demander aux centrafricains, de  laisser de côté « leurs intérêts et œuvrer pour que chaque citoyen à quelque ethnie ou religion qu'il appartienne, puisse collaborer pour l'édification du bien commun. » Le 24 septembre après la catéchèse, le Pape a encore appelé à « prier pour les pays africains touchés par l'épidémie d’Ebola. Assurant les malades et leurs familles de sa solidarité, il a demandé de prier pour les nombreuses victimes et encouragé la communauté internationale à intensifier son aide. »

Le 29 octobre après la catéchèse, le Pape a lancé un nouvel appel en faveur des africains touchés par l'épidémie d’Ebola: « Face à l'aggravation de la situation et l'extension d'une terrible maladie qui frappe les plus pauvres, a-t-il fait remarquer, il a assuré les victimes de sa solidarité et de sa prière, qu'il étend au corps médical, aux volontaires, instituts religieux et associations qui assistent de façon admirable nos frères et sœurs malades: et également renouveler son appel à la communauté internationale « afin qu'elle fasse tout ce qui est possible pour faire cesser cette épidémie tout en portant assistance aux patients. » Et le 10 décembre dans son Message pour la Journée Mondiale pour la Paix 2015, François a souligné « qu’au désir d’une vie pleine appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser. » Nous avons encore en mémoire cet appel lancé le 25 décembre lors de la Bénédiction Urbi et Orbi« Christ Sauveur, donne la paix au Nigeria, où à nouveau du sang est versé et trop de personnes sont injustement soustraites à l’affection de leurs proches et tenues en otage ou massacrées. » 

Un appel qui a concerné également d’autres parties du continent africain : « Je pense particulièrement à la Libye, au Sud Soudan, à la République Centrafricaine et à différentes régions de la République Démocratique du Congo ; et je demande à tous ceux qui ont des responsabilités politiques de s’engager par le dialogue à surmonter les oppositions et à construire une cohabitation fraternelle durable. » A propos des victimes de l’épidémie d’Ébola, surtout au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée, le Pape a remercié « tous ceux qui œuvrent courageusement pour assister les malades et leurs proches. Je renouvelle a-t-il ajouté, une invitation pressante à assurer l’assistance et les thérapies nécessaires. »

 








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