2014-12-03 17:45:00

La Revue de la presse catholique africaine Mercredi 03 décembre 2014



La Revue de la presse catholique d’Afrique  Mercredi 3 Décembre 2014
 
La revue de la presse catholique africaine de ce jour conduit d’abord, actualité oblige, au Sénégal. Le portail de l’Archidiocèse de Dakar, SENEGLISE, écrit que devant la gravité de la menace sanitaire que fait peser l’épidémie d’Ebola, l’Eglise a décidé de réagir. « Face à l’épidémie à virus Ebola qui sévit dans les pays frontaliers au Sénégal, l’Association Nationale des Postes de Santé Catholiques, en collaboration avec Caritas Sénégal, l’Association Nationale pour la Promotion de la Femme, (A.N.P.F.) et l’Office National de l’Enseignement Catholique du Sénégal (O.N.E.C.S), a initié un projet dont l’objectif global consiste à contribuer au plan de riposte du Sénégal contre l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola. La formation des formateurs se fera dans les régions de Dakar, Tambacounda et Kolda ». La formation débute mardi prochain, 09 décembre, à partir de 16h à Dakar.

En restant en Afrique de l’Ouest, on lira avec plaisir le dossier que présente Joseph Kinda dans EGLISE FAMILLE DE DIEU AU FASO : « Qu’est-ce qu’une année liturgique ? » La question ne manque pas d’intérêt au moment où la chrétienté entre dans le Temps de l’Avent.  Très opportunément, le confrère rappelle que « l’Avent qui marque le lancement de l’année liturgique, est une période de trois à quatre semaines (toujours 4 dimanches) qui oriente non seulement vers Noël, mais surtout vers la fin des temps ». Rappel utile pour « le fidèle mécanique » à qui, à l’instar de démarches similaires (notamment dans L’ECHO DES ILES aux Seychelles ou L’EFFORT CAMEROUNAIS dont on regrette le silence), entendent accompagner le chrétien dans sa pratique religieuse et souligner que la liturgie n’est pas seulement une succession de gestes et de rites répétitifs…

En Afrique Centrale, LA SEMAINE AFRICAINE écrit que « la deuxième édition de la rencontre des aumôniers des mouvements nationaux d’apostolat a eu lieu, du 28 au 30 novembre 2014, à Brazzaville, sous l’égide de Mgr Yves-Marie Monot, évêque de Ouesso et président de la Commission épiscopale de l’apostolat des laïcs ». Sous la plume de Gislain Wilfrid Boumba on lit que Mgr Monot a rappelé au cours de ces assises le rôle et la place d’un aumônier : « placé au sein du groupe d’apostolat pour être serviteur de l’Eglise, (il) garantit l’orthodoxie de la doctrine et de la morale dans la marche du groupe (…). Il est tenu de rendre compte à son supérieur ecclésiastique de la bonne marche spirituelle et morale du groupe d’apostolat placé sous sa responsabilité ».

Toujours en Afrique Centrale, on lit dans ARCHIDIOCESE DE KANANGA que « le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, en mission de travail dans le territoire de Rutshuru mardi 2 décembre, a décidé de fermer le camp de déplacés de Kiwanja ». Décision hasardeuse ? Pas du tout, si l’on en croit les propos du gouverneur : « Si les gens se sont retrouvés ici c’est parce qu’ils ont craint un jour que chez eux il y avait de l’insécurité. Maintenant que le M23 (mouvement de rébellion – Ndlr) est totalement défait. Il n’y a plus de raisons ». Le portail de l’Archidiocèse qui ne fait que rapporter l’information et ne la commente pas précise : « Le gouverneur du Nord-Kivu affirme que la décision de fermer ce camp a été prise à cause de l’insécurité qui s’y développait ». Le gouverneur cite à l’appui de sa décision le fait que des armes ont été saisies dans le camp ; elles servaient à « aller tuer dans la cité de Kiwanja et dans le territoire de Rutshuru ». Sans oublier, rappelle le gouverneur,  qu’ « on ne peut pas être dépendant d’une aide extérieure tout le temps alors que Rutshuru est un territoire productif ».

En Afrique du Nord, DIOCESE DE RABAT nous apprend que Mgr l’Archevêque Vincent Landel a bouclé le 30 novembre sa tournée pastorale dans la région du Grand Casablanca. Dans la messe qu’il a dite pour la clôture de cette tournée pastorale, l’Archevêque a notamment affirmé, en réponse à la question d’enfants de l’école primaire qui lui ont demandé au cours de sa visite s’il avait rencontré Jésus, qu’il l’avait effectivement rencontré dans les diverses réalités qu’il a pu voir et visiter. «Aujourd’hui, nous rentrons dans le temps de l’Avent, ce temps où nous voulons nous préparer à accueillir Jésus le jour de Noël. Temps important car jésus est cette personne autour de laquelle nous voulons centrer notre vie de chrétien ».

Enfin, La CROIX DE MADAGASCAR rappelle que les personnes porteuses de handicaps sont des humains égaux aux autres humains, en droits et en dignité. A Madagascar, la célébration nationale de la Journée mondiale des personnes handicapées (3 décembre Ndlr) a été reportée au 8 décembre 2014 à Antsirabe. Mais que cela ne soit pas un facteur minorant des responsabilités qui incombent à toute nation. « L’Etat a une responsabilité dans la protection des droits des personnes handicapées à égalité avec les autres. Cette responsabilité exige (qu’il) s’assure que les personnes ayant une incapacité ne seront (…) victimes d’aucune discrimination dans l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi, à la formation professionnelle, à l’information », réaffirme le journal de l’Eglise à Madagascar.








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