2014-11-26 13:33:00

La Revue de la presse catholique africaine du Mercredi 26 novembre 2014


                                                    La Revue de la presse catholique d’Afrique  Mercredi 26 novembre 2014

La revue de la presse catholique africaine de ce jour nous donne à lire dans les colonnes des journaux et sites de l’Eglise, notamment ce double regard porté sur l’actualité vaticane. En effet, si dans DIOCESE DE MARADI, au Niger, Serge Xavier Oga a choisi de parler de la visite du Pape François mardi au Parlement européen CENCO, lui, évoque celle que le Pape va effectuer à partir de vendredi en Turquie. L’un évoque le présent déjà passé, l’autre le futur proche. Ce qui donne ceci : « A Strasbourg, le Pape a remis l’homme dans sa position centrale. La position économique dont rêve l’Europe ne doit pas faire de l’homme un objet qu’on jette quand on le désire. L’Europe est malade, elle est vieille et ses recettes ne sont pas bonnes. La vérité ne plait pas aux politiciens mais le pape n’est pas un politicien. C’est un guide spirituel » (Diocèse e Maradi).

Tandis que CENCO, le portail de l’Eglise catholique en République démocratique du Congo scrute le futur. « Le Pape se rend en Turquie sur invitation du patriarche Bartholomaios Ier. Le pape François sera (…) le quatrième pape à fouler le sol turc… Cette visite sera axée principalement sur la situation au Moyen-Orient, au nord de la Syrie et de l'Irak, à l'ouest de l'Iran ; le dialogue interreligieux, dans un pays à majorité musulmane (98%). Il s'agira aussi d'encourager la petite communauté catholique. Il faut dire que ce voyage sera surtout œcuménique », écrivent les confrères de CENCO avant de donner le détail du programme de cette visite pontificale en Turquie.

         On restera en République démocratique du Congo avec cette information donnée par AFRIDOMS FLASH,  le bulletin des Dominicains d’Afrique : « 50è anniversaire du martyre des frères et sœurs dominicains belges au Congo en 1964 ». Le bulletin précise en effet que « c’est par une messe solennelle présidée par le Maître de l’Ordre, le Frère Bruno Cadoré que les Dominicains de Belgique ont rendu hommage à nos frères et sœurs Dominicains belges massacrés dans la Province Orientale du Congo (RDC) en novembre 1964, par les rebelles « Simbas ». Cette messe qui a été retransmise en direct par le Télévision belge et Le Jour du Seigneur (France 2) a eu lieu le dimanche 23 novembre 2014 – Solennité du Christ Roi de l’univers ». On pourrait ajouter, last but not the least, que « cette belle célébration soigneusement organisée par le frère Didier Croonenberghs, responsable des messes télévisées à la télévision belge, le frère Mark Butaye Prieur du couvent saint Dominique de Bruxelles et tous leurs collaborateurs, s’est terminée par des agapes fraternelles ».

Dans l’autre Congo, La SEMAINE AFRICAINE nous apprend que les 52 fidèles partis en pèlerinage en Terre Sainte au début du mois ont «regagné Brazzaville, lundi 17 novembre 2014 ». Sous la plume de Marcellin Mouzita Moukouamou, on lit que sous la conduite de « l’abbé Guy-Noël Okamba, aumônier du pèlerinage, la délégation a fait une prière d’action de grâces à l’arrivée, après dix jours de séjour de visite en terre sainte, sur les pas du Seigneur Jésus-Christ ».

Nous terminerons cette Revue de presse par le Nigéria. Ce pays continue de souffrir le martyre propre devant les coups de boutoir meurtriers portés à ses infrastructures, au personnel religieux (musulman ou chrétien), à ses autorités par la secte islamiste Boko Haram au nom d’une foi supposée plus pure et qui doit écraser les faibles et les diversités. C’est pourquoi, très opportunément, Mgr Ignatius Kaigama, le président de la Conférence épiscopale nigériane, rappelle que la religion n’a de sens que dans le fait de vouloir le bien à tous. « Une prière qui ne porte pas vers les bonnes œuvres est une prière qui invoque le nom de Dieu en vain », a fermement rappelé Mgr Kaigama dans une adresse aux fidèles à la conclusion du mois du Rosaire au Nigéria ; adresse que l’on peut lire sur CNSN, l’agence catholique fédérale nigériane. « En tant que catholiques, nous restons convaincus qu’une prière, faite avec une foi profonde, peut déplacer les montagnes et apaiser les tempêtes. Nous croyons que la prière reste notre plus grande arme en ces temps où nous faisons face aux défis multidimensionnels dans le Nigéria d’aujourd’hui ». 

Et Mgr Kaigama se fait plus explicite, indiquant que la voie de la prière et sa finalité invitent tous les Nigérians vers le bien commun et le mieux vivre-ensemble. « Ne pas bien faire son travail ; souhaiter du mal au voisin ou adopter à son encontre une attitude de hargne, hostile, d’antagonisme politique, religieux ou ethnique conduisant à la perte de vies humaines et à la destruction des biens d’autrui et continuer à s’appeler gens de foi, sont l’expression d’une religion dévoyée », a-t-il insisté.








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