2014-10-30 13:36:00

Au Brésil, qu'en sera-t-il des droits des indigènes?


Il y a quelques jours, la présidence de la Conférence nationale des évêques du Brésil a exprimé, dans un communiqué, sa préoccupation concernant les droits des peuples indigènes. Une prise de position suite à la décision de la 2ème chambre du Suprême Tribunal Fédéral d’annuler les décrets du Ministère de la Justice reconnaissant des territoires occupés par les peuples indigènes.

Le premier texte annulé reconnaissait la Terre Indigène Guyraroka, du Peuple Guarani-Kaiowa, dans le Mato Grosso do Sul, au sud-ouest du Brésil comme une « occupation traditionnelle indigène ». Le second déclarait la Terre Indigène Porquinhos, dans l’état du Maranhao, au nord-est du pays, comme une « possession permanente » du groupe indigène Canela-Apaniekra.

Alors que la présidente de gauche Dilma Rousseff  a été réélue dimanche dernier pour un second mandat, de vifs débats sont à prévoir au sein de l’Assemblée nationale qui a été renouvelée le 5 octobre. Une Assemblée au sein de laquelle la « Bancada Ruralista » ou « Front Parlementaire Agricole » regroupant des députés proches des grands propriétaires terriens et des entreprises de l’agro-business, a obtenu la majorité absolue.

Hélène Destombes a interrogé Mgr Philip Dickmans, d’origine belge, évêque de Miracema do Tocantins. 

 








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