Burkina-Faso : Nouvelles professes chez les Sœurs de la Charité Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge

Les Sœurs de la Charité Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge, sont plus connues dans la région de Ouagadougou comme les Sœurs de Boassa. Au nombre d’environ 4000 dans le monde entier, elles sont en missions dans cinq diocèses au Burkina Faso et ont accueilli de nouvelles professes.

La congrégation des Sœurs de la Charité, dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge, étaient en fête ce mardi 14 octobre 2014. Dans l’Eglise paroissiale Cœur Immaculée de Marie de Dassasgho, elles ont convié parents, amis et connaissances, à la célébration de deux « motifs d’action de grâce » selon les mots de la monition introductive de la messe : la naissance le 14 octobre 1653 de Marie Poussepin, la fondatrice de la congrégation, et l’émission des premiers vœux de trois religieuses, ainsi que celle des vœux perpétuels de quatre autres. Les sept élues du jour, ont posé cet acte solennel, « pour le service de la charité, dans la famille des dominicaines de la charité, selon les recommandations de Marie Poussepin, cette Française béatifiée par Saint Jean-Paul II en 1994.

Servir l’Eglise à l’exemple de la fondatrice Bx. Marie Poussepin

Si les premières religieuses dont, sœur clémentine Wendingoudi Ouédraogo, sœur Odette Péliman Coulibaly et sœur Irène Adjiguibounga Moungou se sont engagées temporairement dans la communauté pour trois ans, les deuxièmes, dont Sœur Pascaline BILGO, sœur Lucienne Bonkoungou, sœur Anastasie Zinissida Kissou et sœur Nathalie Katémon Kotoua sont « désormais membres à part entière de la Congrégation, appelées à vivre et à mourir au service de l’Eglise dans l’exercice de la charité ». Assises au milieu des leurs, celles qui se sont engagées définitivement à placer l’exercice de la charité au centre  leur vie religieuse   ont,  le moment venu pour  leur don total à Dieu, quitté ces familles en signe de leur détachement et leur disponibilité à vivre les conseils évangéliques de la pauvreté, de l’obéissance et la de la chasteté, à la suite de la fondatrice, avec un zèle particulier pour la miséricorde et la mission.

Simplicité et serviabilité

Mgr Léopold Ouédraogo, évêque auxiliaire de Ouagadougou, qui a présidé la messe de profession des vœux, a dans sa prédication, insisté sur les vertus de la simplicité et de serviabilité qui caractérisent déjà cette congrégation. Ainsi, l’évêque a-t-il invité les professes à garder l’enthousiasme légendaire de la congrégation  pour la mission, en acceptant d’aller en mission même en terre étrangère où les hommes et les femmes attendent de trouver en elles  des sœurs attentives à leurs besoins et à leur soif de Dieu. Mgr Léopold n’a pas manqué de congratuler les religieuses pour le beau témoignage qu’elles ont toujours porté dans les pays étrangers comme le Tchad, où interviennent les sœurs dominicaines, depuis bien des années. « Malgré les différences souvent liées à la culture dit-il, vos aînées dans la congrégation des sœurs dominicaines, ont toujours su allier les conseils évangéliques professés, avec les valeurs culturelles de leur Faso natal, à la grande de joie des populations récipiendaires de leurs service missionnaires ».

Mgr Léopold a pour finir sa prédication, demandé à la communauté des fidèles à soutenir les religieuses spirituellement et matériellement, afin de les aider à « rester heureuses et épanouies dans leur consécration, pour propager cette joie de notre Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso ». En attendant peut-être des missions dans  des contrées plus éloignées, les élues de ce 14 octobre, à l’exception de sœur Pascaline BILGO appelée à poursuivre les études en France, vont servir toutes au Burkina.