Les deux saints franco-québécois, exemple pour notre temps

(RV) Le Vatican aura des airs de Canada ce dimanche. Le Pape François célébrera en la basilique Saint-Pierre une messe de remerciement pour la canonisation équipollente de deux saints franco-canadiens : saint François de Laval, évêque, et sainte Marie de l’Incarnation, religieuse.

Le Pape a décidé de les canoniser, se passant de second miracle, le 3 avril dernier. Une messe de remerciement est donc célébrée pour marquer cet événement qui marque toute l’Eglise nord-américaine.

Saint François de Laval, François de Montmorency-Laval au siècle, né en France à Montigny-sur-Avre, en 1623 et mort à Québec en 1708, est le premier évêque de Québec, alors capitale de la Nouvelle-France, la colonie française en Amérique du Nord. Il est considéré comme le pilier de l’Eglise catholique dans la province à une époque où tout était à construire.

Quant à sainte Marie de l’Incarnation, au siècle Marie Guyart Martin, née en France à Tours en 1599, et morte en 1672 à Québec, elle fonde la Congrégation des Ursulines de l’Union canadienne. Veuve à 19 ans, elle élève seule son fils Claude avant de répondre à sa vocation et de partir pour le Canada.

Ces deux figures fondatrices de l’Eglise au Québec sont bien évidemment reconnues et appréciées par l’ensemble des fidèles québécois et canadiens.

Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et primat de l'Église au Canada, a effectué avec 130 personnes venues du Canada, mais aussi du Pérou, du Japon et des Philippines, un pèlerinage sur les traces des deux saints qui les a amenés en France. A ses côtés, l’évêque anglican de Québec, Denis Drainville, qui a voulu participer à ces festivités.

Le cardinal Lacroix revient au micro de Xavier Sartre sur la figure des deux saints et ce qu’ils représentent pour l’Eglise et la société canadienne aujourd’hui