"Inégalités et pauvreté mettent en danger la démocratie"

Le Pape a rencontré jeudi matin les participants à l’assemblée pléniaire du Conseil pontifical Justice et paix, réunie à Rome pour 3 jours jusqu’à vendredi. Après une introduction du président, le cardinal Peter Turkson, François est revenu sur les dangers de la globalisation, quand elle n’est pas orientée vers le bien des peuples, en se basant notamment sur l’encyclique de Benoît XVI, Caritas in veritate. Le souverain pontife dénonce les inégalités engendrées.

Antonino Galofaro.

Le système économique d’aujourd’hui inquiète le pape, car il exploite selon lui les déséquilibres du coup du travail à travers le monde. La conséquence, ce sont ces milliards de personnes qui vivent avec moins de 2 dollars par jours. Et dont la dignité n’est pas respectée. François pose alors le problème de la creation de mécanismes de protection des droits du travail. Car inégalités et pauvreté mettent en danger la démocratie.

Comment faire face à cette problèmatique ? La réponse se trouve dans l’exhortation apostolique, Evangelii Gaudium. Il y a d’ailleurs 3 réponses : l’éducation, l’accès à l’assitance sanitaire et le travail pour tous, cela dans le but d’inclure socialement les plus pauvres. Pour le pape, il faut donc des réformes pour redistribuer les richesses et l’universalitation des marches au service des familles.

Ainsi, François met l’accent sur l’Etat de droit social et bien sûr le travail, un “droit fondamental” selon lui. Fondamental pour la “dignité, la formation d’une famille, le développement et la paix”.